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Ce collectif réunit depuis 2012 les sympathisants et associations qui souhaitent la préservation, la restauration des sites impactés et le retour au lac naturel, après la compétition du championnat du monde d'aviron. Il s'est déroulé en 2015 mais le but est toujours d'actualité. La justice est saisie.

31 octobre 2016

DE L'EAU POTABLE... GARANTIE ? BEN... PAS TROP

POURQUOI NOTRE COLLECTIF A REQUIS AU TRIBUNAL CONTRE LA CONSTRUCTION DE LA TOUR ET DES AFFOUILLEMENTS DU RIVAGE.

1ère PARTIE :  Le périmètre de protection rapproché du captage d'eau de St Alban de Montbel.

La plage de pré argent, lieu des constructions, se trouve totalement dans ce périmètre protégé, adopté par un arrêté pris en 2001 au lac d'Aiguebelette. L'eau du lac est bue par 9 communes, environ 20000 habitants, sans compter le tourisme d'été qui multiplie ce nombre pendant 2 mois.
3 périmètres existent :
  • Immédiat : Il s'agit d'un cercle de 50m de diamètre autour du point de captage au large de St Alban de Montbel.
  • Rapproché : Il s'agit d'une zone lacustre et terrestre sur la rive versante directe (VOIR en bleu sur la carte)
  • Eloigné : Il s'agit d'une zone élargie à toute la moitié Nord du lac et son bassin versant, incluant les villages de Nances, Novalaise, St Alban de Montbel.
Le code de la Santé publique précise les garanties que doivent apporter ces périmètres VOIR Article R1321-13 de la loi.
forage pieux sur plage pré argent en 2013
Très clairement, dans le périmètre rapproché (ici concerné), il est dit interdit de faire des travaux pouvant créer des pollutions susceptibles de menacer la qualité de l'eau potable. 
Or, les travaux de la tour, entrepris en 2013, et ses forages profonds pour 10 pieux de fondation, chacun long d'environ 18 à 20m, injectés de béton avec des remontées de lait bétonite au sol, sont typiquement de la catégorie interdite.

Selon l'arrêté de 2001, les travaux de génie civil sont interdits à la côte du lac. Les travaux ont été faits sur cette côte.
Les rejets au sol d'eau polluée sont interdits. Ils ont été faits.

De même les affouillements profonds de 1,20m/1,50m sur 1800m2 de la plage pour remplacer le sous-sol sablonneux par des matériaux plus solides, ont touché à la nappe phréatique directement.

Nous avons vu les engins approvisionnés en carburant sur le lieu même, les flaques de rejets, soi-disant canalisés, à même le sol. D'ailleurs plusieurs incidents durant le chantier ont été relatés dans la nouvelle étude d'impact présentée en 2015... Aucune information publique n'a évidemment été faite à l'époque des faits. 

Quant aux précautions et aux engagements de sécurité annoncés....Tous n'ont pas été réels. 
Et encore, nous n'avons pas eu accès au chantier pour constater des manquements et des dangers. Il y a ce que l'on sait et... tout ce que l'on ignore.

Voilà quelques très bonnes raisons, pour notre collectif, d'avoir réagi. La santé et les risques durables  pris par les collectivités publiques ont été réels... pour un projet inutile.

2ème PARTIE bientôt....

28 octobre 2016

ESPOIR POUR ROYBON ! BOUFFÉE D'OXYGÈNE PENDANT NOTRE APNÉE...

Encore un peu d'espoir ! Le rapporteur public pourrait demander la confirmation des annulations à Roybon ...VOIR 
Le droit sauvera-t'il cette terre précieuse de marais et de forêt Iséroise avant qu'il ne soit trop tard ?

Rappelez-vous : Le beau lac d'Aiguebelette, lui, n'a pas eu cette chance de pouvoir faire stopper les travaux destructeurs du bassin d'aviron. Les référés n'ont pas joué le rôle attendu et tous les chantiers ont été lancés. Pourtant sur permissions obtenues sur bases faussées, tronquées, voire sans aucun permis.

... et donc illégalement.
C'est ainsi que notre collectif poursuit, encore aujourd'hui, plusieurs procédures devant les tribunaux de Grenoble et Chambéry. Pour faire valoir le droit, tant que faire se peut... c'est à dire au maximum.

  • Le droit du lac à être protégé, comme cela lui est dû,
  • Le droit à la sécurité pour les citoyens avec leur précieux captage d'eau potable mis en danger, 
  • Le droit de la faune à voir ses habitats maintenus, 
  • Le droit des rivages sauvages à rester intacts,
  • Le droit des plantes aquatiques à ne pas être détruites inutilement, 
  • Le droit du patrimoine archéologique à garder son intégrité,   
  • Le droit des territoires à garder leur urbanisme contrôlé,
  • .....
Le temps passe à attendre la justice, bien sûr... mais on aime attendre en imaginant qu'elle est ce contre-pouvoir bien indispensable.
Souvenir :destruction de la côte sauvage
souvenir :arbre condamné à Pré argent

05 octobre 2016

INVESTIGATIONS ARCHEOLOGIQUES SUR LAC

Ce lundi a démarré un sérieux travail des services de la MCC / DRASSM, archéologie sous les eaux.
Les sites des vestiges palafittes du lac d'Aiguebelette vont donc être observés de près, de nouveau et, peut-être, faisant écho à nos multiples alertes depuis 2012.

Le site palafittique de Beau phare, classé Unesco,  les vestiges près des îles, la zone du Gojat, classée Monument historique, vont tous être réétudiés pour actualisation et précision des inventaires et repérages précédents.

Vous pourrez voir sur le lac une embarcation un peu spéciale des services de la DRASSM. Elle va assurer les investigations optimales et permettre à la technique de faire son office.

Nous continuons d'affirmer que le dispositif câblé du nouveau bassin d'aviron positionné en affleurement du site palafittique du Gojat est une menace durable pour ce précieux patrimoine. 

La prise de décision pour repositionner le bassin d'aviron à l'Est est la meilleure solution pour épargner définitivement les pieux  du néolithique érigés au Gojat...


Pour revoir les dégâts des câbles en juin 2014
notre vidéo : https://youtu.be/nyXreb86h04
les câbles du bassin d'aviron dans les pieux du site palafittique du Gojat en Juin 2014, lors de la Coupe du Monde d'aviron...