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Ce collectif réunit depuis 2012 les sympathisants et associations qui souhaitent la préservation, la restauration des sites impactés et le retour au lac naturel, après la compétition du championnat du monde d'aviron. Il s'est déroulé en 2015 mais le but est toujours d'actualité. La justice est saisie.

26 novembre 2014

NOTRE COLLECTIF : 2 ANS DE MOBILISATION !

Né le 27 novembre 2012, SOS LAC D'AIGUEBELETTE n'aime pas son anniversaire car il révèle surtout la durée de sa lutte contre l'un des "grands projets inutiles" en France.  
Aiguebelette en est un des magnifiques exemples, puisque le Mondial 2015 pouvait avoir lieu sur dispositif temporaire, de moindre coût pour un tel évènement. 
Les installations existantes, bien suffisantes pour l'activité habituelle, nécessitaient uniquement de légers aménagements de la zone d'arrivée qui n'ont même pas été étudiés. 
Le processus utilisé pour forcer l'approbation publique et la justification de ce développement pérenne de projet sont parfaitement inacceptables. 
Recette pour la 1ère phase  :
  • Annoncer la création d'un évènement de prestige,
  • Forcer le trait d'une manne économique locale qui en découlera,
  • Insister sur la retransmission TV qui ferait connaître mondialement le théâtre de l'évènement,
  • Promettre aux élus locaux le prestige, la notoriété, l'accompagnement financier exceptionnel et l'héritage positif laissé au territoire,
  • Promettre publiquement le respect total de l'environnement avec la norme ISO14001 en ligne de mire, 
  • Mettre l'accent sur l'utilisation d'installations provisoires pour créer l'impression d'une "légèreté" éphémère,
  • Surtout, tenter de taire l'intention :
    • D'étendre définitivement et considérablement le dispositif déjà existant,
    • De donner un nouvel espace à d'autres fins que celles nécessaires à l'évènement seul. 
Une fois l'acceptation de principe obtenue, laisser murir l'idéal imaginaire pendant plus de 2 années avant de passer à la phase 2 : la révélation du réel projet....mais par petites rasades pour espérer faire passer le breuvage empoisonné en douceur...

Et le 27 novembre 2012 est arrivé !
La phase 2 et les suivantes, nous pourrons en synthétiser une méthodologie aussi...

24 novembre 2014

DIMANCHE 30, C'EST PÊCHE AU SAUMON !

L'AAPPMA AIGUEBELETTE (asso des pêcheurs et protecteurs du milieu aquatique) organise sa traditionnelle dégustation de saumon fumé artisanalement.
Sa préparation savoureuse sera parfaite pour votre table de NOËL.

Venez passer commande directement après avoir goûté la qualité sélectionnée par des connaisseurs exigeants !!!

Dimanche 30 Novembre à Lépin-le-lac.
De 10 à 13h et de 16 à 18h.



14 novembre 2014

TOUTE RESSEMBLANCE AVEC DES EMBARCATIONS EXISTANTES SERAIT FORTUITE !

Quel est donc cet OFNI ? 
Traduisez Objet Flottant Non Identifié.
Il s'agirait bien d'un équipage diligenté par le CG73 si l'on en croit les 3 embarcations appartenant à la base d'aviron départementale amarrées à la plateforme.

Aïe ! un groupe électrogène. Est-il sécurisé pour protection des fuites de carburant en milieu aquatique ? On peut s'inquiéter, car des précédents peu précautionneux pour le lac ont déjà eu lieu lors des travaux de 2013....

Que font ces êtres humanoïdes de couleur dans ce vaisseau étrange ? Mystère... les hypothèses courent mais, officiellement, rien ne transpire...

08 novembre 2014

VOYANCE EN EAU (EMERAUDE) TROUBLE !!

Par le jugement du Tribunal Administratif de Grenoble le 24 juin dernier, tous les permis et arrêtés attaqués par le collectif d'associations et de particuliers ont été invalidés.
Le nouveau bassin d'aviron et ses différentes constructions au Lac d'Aiguebelette sont donc administrativement inexistantes et, en conséquence, illégalement présentes.
Dès le rendu du jugement, le Conseil Général annonçait qu'il allait recommencer l'enquête publique pour viser la régularisation des constructions. 
Une étude d'impact nouvelle est donc en cours, cherchant à compenser les insuffisances premières qui ont conduit les décideurs et le public à méconnaître les effets réels et à prendre des décisions inconsidérément.
Afin de chercher cautions pour cette nouvelle étude, les concepteurs ont "invité" les associations de protection environnementale à partager les éléments qu'elles possèdent, à formuler de nouveau leurs demandes de préservation du site, à participer à des réunions d'échanges, etc... Elles le font, avec sérieux, bien qu'opposées totalement à la pérennité de cet inacceptable dispositif.  
SAUF QUE ! Aucun descriptif ne leur a encore été donné. Aucun plan, aucune donnée mise à jour, aucun dossier d'ensemble n'ont encore été communiqués par les concepteurs.
On ne connaît pas, officiellement, le projet définitif et véritable sur lequel le Conseil Général fait participer les associations. 
C'est donc sur base d'imagination que les bénévoles doivent se prononcer et travailler, se basant sur le seul dossier d'enquête de 2013 officiel et connu, et espérant que la future étude d'impact ne sera pas porteuse de "surprises" du genre extension, construction additionnelle ou supplément qui sortiront du chapeau. Situation potentiellement perverse ! 
Pour être concret, depuis les descriptifs de 2013, beaucoup de données ont été modifiées : 
  • Les pontons d'arrivée construits ne correspondent plus du tout aux plans connus, ni aux méthodes de construction décrites en 2013...
  • La cabane d'aligneur construite ne correspond pas aux annonces de 2013...
  • Les aménagements réalisés sur la plage de pré-argent ne correspondent plus au dossier de 2013...
  • Les moyens d'évitement prévus de la zone de palafittes du Gojat sont toujours inconnus...
  • Les destructions des frayères naturelles et artificielles réalisées ne correspondent pas au dossier de 2013..
  • Toutes les zones du lac utilisées pour les travaux ne sont pas désignées sur le dossier de 2013...
  • Les corps-morts, gabions et autres points immergés ont été modifiés, déplacés, ajoutés ou retirés....
  • Les mires n'étaient pas prévues telles qu'elles ont été construites...
  • Les destructions n'ont pas toutes été décrites sur le dossier 2013...
  • Etc, etc, etc...
Ça commence bien ! 
Déjà,  ne pas fournir de dossier clair et concret, est-ce bien sérieux ?


03 novembre 2014

ACHARNEMENT AVEUGLE DES AUTORITÉS...QUELQUES ÉLUS RÉAGISSENT !

NOS VOISINS D'ISÈRE à ROYBON SOUTENUS PAR DES ÉLUS. A QUAND LE TOUR D'AIGUEBELETTE ?

Ci-dessous la Tribune dans Libération de Michèle Rivasi, eurodéputée, Patrick Royannes, vice-président du CG de la Drôme et Olivier Bertrand, Conseiller général de l'Isère. 30 octobre 2014.

TRIBUNE 
Le projet d'un complexe aquatique à Roybon fait l'objet d'une contestation vive de la part de plusieurs associations de défense de la biodiversité. 
Le groupe Pierre & Vacances Center Parcs envisage d’implanter sur la commune de Roybon en Isère un complexe aquatique qui fait l’objet d’une contestation vive de la part de plusieurs associations de défense de la biodiversité et de collectifs de citoyens. Cette opposition au projet a d’ailleurs été confortée par un avis défavorable unanime des trois commissaires enquêteurs publics missionnés par le tribunal administratif. 
Après la mort de Rémi Fraisse, 21 ans, lors d’une manifestation sur le site du barrage de Sivens dans le Tarn, nous sommes très attristés de voir que la défense de la biodiversité puisse avoir une fin aussi dramatique. Aujourd’hui, nous faisons un parallèle très clair entre les origines de la mise en place du projet de barrage à Sivens et ce qu’il se passe actuellement dans la forêt des Chambaran sur la commune de Roybon. 
Comme à Sivens, le projet de Center Parcs va détruire plusieurs hectares de forêt et de zones humides qui alimentent la nappe phréatique nécessaire à l’accès à l’eau de centaines de milliers de citoyens drômois et isérois. 
Comme à Sivens, le projet de Center Parcs est très largement subventionné par les pouvoirs publics, sans réflexion sur un autre modèle d’utilisation de cet argent public plus respectueux de l’environnement. 

Comme à Sivens, le projet Center Parcs risque de mettre en péril une faune et une flore qu’il est nécessaire de protéger. 
En dépit des conclusions des enquêteurs qui mettent en exergue diverses irrégularités au regard de la loi sur l'eau de 2006, les arrêtés préfectoraux ont été adoptés par le préfet de l’Isère, avec la pleine approbation de l’ancien président du conseil général de l’Isère, actuel secrétaire d’Etat, André Vallini. 
Aujourd’hui, avec de telles décisions prises à la hâte et faisant fi de l’avis d’une large partie de la société civile qui s’est exprimée lors de l’enquête publique, l’Etat prend le risque de créer une situation conflictuelle en de nombreux points similaire à celle de Sivens. Nous redoutons cela, et dans le cadre du respect de notre environnement et de l'expression démocratique des citoyens riverains, nous demandons l'arrêt immédiat du projet de Center Parcs dans la forêt des Chambaran en Isère. 
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