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Ce collectif réunit depuis 2012 les sympathisants et associations qui souhaitent la préservation, la restauration des sites impactés et le retour au lac naturel, après la compétition du championnat du monde d'aviron. Il s'est déroulé en 2015 mais le but est toujours d'actualité. La justice est saisie.
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31 mars 2025

JUGEMENT D'APPEL : NON-LIEU ANNULÉ ! INSTRUCTION À REFAIRE😃

 11 ans plus tard, Aiguebelette gate, the return!

Une décision que nous saluons vient d'être prise ce 21 mars 2025 par la cour d'appel de Chambéry suite à nos recours en appel contestant le non-lieu de février 2023. Celui-ci, inacceptable au regard des constats et preuves que nous avions apportés sur des faits établis, aurait porté un grave préjudice pour l'avenir du lac s'il avait été définitif. Voir contexte

En effet, lors de l'audience du 5 septembre dernier, notre défense démontrait aux juges que l'instruction s'était révélée bien légère, notamment en admettant sans preuves les dires du Département. Sans réelles vérifications du droit et de ses jurisprudences, les prises au comptant des arguments du maître d'oeuvre nous semblaient quelques peu trop "aimables".

Certes, contredire les édiles et le pouvoir politique locaux est un peu compliqué pour certains intervenants intégrés aux administrations. Nous en sommes conscients. Reconnaître qu'il sont fautifs est encore une autre paire de manche. On imagine les antagonismes que cela éveille.

Nous, associations et militants pour l'environnement, nous sommes sûrs que le droit a été ignoré complaisamment pour atteindre d'abord les objectifs promis à la FISA* en échange de notoriété médiatique.
Contourner certaines difficultés que les autorisations d'urbanisme n'auraient pas manqué de poser marque à l'évidence la volonté de privilégier l'organisation sportive, coûte que coûte, en réduisant les obstacles.

LES PONTONS CÔTÉ NANCES-NOVALAISE

Extension d'un des pontons sur fondations profondes

Enfoncement des pieux profonds et travaux lacustres
travaux pontons secondaires 

Tenter de faire croire que ces installations auraient été "légères", que les permis de construire ne seraient pas nécessaires alors qu'en 1967 il l'était déjà pour le ponton originel, que l'autorisation préalable des propriétaires aurait été données (lac et ponton originel) sans le démontrer, ou encore que ces infrastructures de loisir figureraient un port de transport public (sur lac privé). Tout cela heurte le simple bon sens. Les juges ont donc réagi après ce non-lieu incroyable et les 11 ans d'instruction plutôt obscurcissante qu'éclairante.

LE DEFRICHEMENT CÔTÉ AIGUEBELETTE-LE-LAC

Côté montagne et pour la cabane de l'aligneur, le défrichement a bien été fait sans autorisation. Contrairement à la déclaration posée en mairie, il ne s'agissait pas d'élagage ou de "couper quelques jeunes arbustes" pour construire en zone inconstructible et préservée. Le tribunal administratif de Grenoble avait déjà statué sur les contraventions aux lois et notamment sur la continuité forestière de la zone boisée. 
défrichement sans aucun doute possible

Les arbres ont donc été détruits, en même temps que ceux issus de la propriété privée lacustre, sans autorisations d'urbanisme et du propriétaire du lac. 

Ce sont des frayères naturelles qui ont disparu avec la précieuse ripisylve, emportant aussi les mollusques sortis de l'eau. Des troncs jusqu'à plus de 80cm de diamètre issus de cette forêt sauvage ont causé une trouée en zone strictement protégée.

La surface mise à nue : déclarée 260 m2, mais contredite par des appels d'offres aux entreprises pour réaliser 800m2 de défrichement par plus de 20 gros arbres plus les arbustes.
Nous imaginons par exemple, que les factures des entreprises se trouvent dans les archives, avec les relevés des travaux réalisés ; une enquête d'instruction aurait pu vérifier simplement par ce type de justificatifs incontestables si ce que nous avions dénoncé était réels...

Nous, nous ne sommes pas dupes. On y était.

Des moules dans l'écorce,
 mais alors, cela est sorti du lac ?

Jeunes arbustes disent-ils ?
diamètre 85 cm.
Nous avons mesuré plus de 700 m2
Défrichement plus enrochement prohibé

Nous avons déjà produit moult pièces lors des auditions et des conclusions au tribunal. Cependant nos témoignages des faits et les justificatifs nombreux peuvent encore enrichir les informations au besoin.

* Fédération internationale des sports d'aviron 

30 décembre 2024

2025 EAUX CALMES ET NATURE

 Le tribunal annonce du retard. 

Alors on attend la décision en janvier 2025. 

Notre recours en appel suite au non lieu de l'an dernier reste l'espoir de protection durable du lac d'Aiguebelette face à des pratiques inacceptables. Voir rappel.

En attendant, tous les partenaires du combat pour le lac d'Aiguebelette espèrent encore le meilleur pour le lac et vous souhaitent une année paisible.

19 octobre 2024

NATURELLE PRIORITE, NATURE A SOUTENIR

 Le temps d'automne fait voler ses feuilles mortes et l'emblématique Farou sait annoncer la météo.

le vent Farou sur la montagne de l'épine

La biodiversité est si fragile et si menacée. Les dernières mesures du rapport 2024 paru du WWF pointent en 50 ans, 73% de déclin des espèces sauvages mondiales. Les populations d’espèces d’eau douce baissent plus fortement avec un taux de 85%, suivies des populations d’espèces terrestres (69%) et marines (56%). 

En cause, le climat, les destructions d'habitats, et tout l'écosystème qui se dégrade...et ça continue.

Chers humains, comprenez-vous que la préservation de notre capital nature est votre priorité ?

Le pourtant modeste travail local d'alerte, de veille, et le coup de frein que nos associations ont mis en oeuvre pour ne pas laisser l'exagération s'installer au lac d'Aiguebelette, est une graine de vie qu'elles cultivent sans cesse. La Réserve Naturelle a pris sa part logique maintenant.

Nous attendons le jugement des derniers procès engagés en 2014, dès ce mois de novembre, et espérons que la justice saura marquer d'un point fort le nécessaire respect dû à notre patrimoine naturel. Rappel ici.

Les investissements sont lourds en argent pour les frais de justice engagés, et en temps bénévole. 

Aidez nos associations, elles sont les véritables sentinelles du lac.
Pour faire un don et nous financer la défense juridique du lac (avocat, frais, etc), rendez-vous directement sur notre cagnotte en ligne papayoux solidarité , ou sur la page Faire un don qui vous explique comment participer.

Merci pour votre implication. Aiguebelette le vaut bien.

16 septembre 2024

AUDIENCE AU TGI de CHAMBERY

Nos associations requérantes en appel du non-lieu de février 2023, ont pu assister à l'audience convoquée ce 5 septembre 2024 au tribunal pénal de Chambéry. 

Rappel du contexte dans notre post précédent : VOIR 

Ni le Département, ni les accusés, n'étaient présents ou représentés.
Ainsi, la cour a fait une longue lecture du contexte, de son historique et des griefs concernés, énonçant également les arguments des deux parties.

Le réquisitoire présenté par l'avocat général a été avoué comme une simple redite des éléments du premier procès, sans plus d'enquête complémentaire. Etonnement, sans investigation plus précise et étude des textes, il nous semble qu'il sera difficile pour les juges de se déterminer !!!

C'est alors que notre avocate délivrait sa plaidoirie, avec force insistance sur les points de contravention aux lois que nos arguments, pièces et constat d'huissier avaient démontrés alors qu'au contraire, la partie adverse n'apportait aucune pièce probante pouvant justifier que les infractions soient inexistantes.
Quant aux non-réponses qu'apporterait un nouveau non-lieu, au regard des questions de droit posées aux juges, notre avocate a notamment pointé la grave situation d'une telle jurisprudence. Celle-ci serait préjudiciable au lac d'Aiguebelette en permettant toute construction ou dégradation au lac sans qu'il soit besoin d'en demander les autorisations pourtant bien requises pour tout un chacun. 

Le président de la cour a décidé de prendre un temps de réflexion afin de peser mieux les conséquences du jugement qui devrait être prononcé vers le 15 novembre prochain.

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01 août 2024

NON, RIEN ! ALORS OUI !

Notre collectif vous informe de ses actions concrètes, toujours vivaces. 

Rappelez vous : 2 procès au pénal lancés en 2014. 

Ils couraient à la cour d'appel de Chambéry pour :

  1. Constructions de plusieurs pontons en dur, sans permis de construire, en zones naturelles protégées du lac à Nances et à Novalaise, avec PLU enfreint.

  2. Défrichement sans autorisation sur la côte sauvage d'Aiguebelette-le-lac.

Quelques détails de ces contentieux vous ont été donnés plusieurs fois sur ce blog, leurs causes, les infractions faites, etc. Retrouvez ici d'anciens posts pour rafraîchir vos tablettes, par exemple :

    Les infractions sont caractérisées, démontrées, avec des éléments probants que nous avons produits, évidemment, constat d'huissier à l'appui pour les constructions des pontons.
     
    Nous avions été entendus 2 fois par 2 juges d'instruction différents au cours de ces 9 années. Notre collectif de bénévoles associatifs et de particuliers a défendu ses positions chaque fois, expliquant les atteintes aux droits, les contraventions aux règlements, ou les obligations non réalisées.  Ils ont rappelé le but social de leurs associations, les préjudices faits aux tiers et au lac, dans le respect de leurs rôles de vigilance. 
    Nos arguments ont été enregistrés, comme ceux de la défense.

    9 ans d'instruction, et puis en février 2023 : NON LIEU !


    Certes, on peut comprendre que ce dossier des constructions du bassin Ouest d'aviron était un sujet complexe, énorme, voire difficile à décortiquer. 

    Néanmoins, les 2 infractions posaient des questions de manière plutôt claire :  
    1. Y-a-il besoin d'un permis de construire, ou pas, pour construire des pontons en dur avec fondations profondes en zone interdite du PLU ?

    2. Un défrichement doit-il obtenir une autorisation, ou pas, en zone littorale de montagne et en forêt ? 
    Pour notre collectif, vu les lieux, vu le droit, vu les protections, c'est plutôt évident.

    Et du coup, si on ne statue pas véritablement, une jurisprudence ô combien préjudiciable pour le lac s'installe : 

    Plus besoin de permis de construire pour ériger des constructions dans le lac ??!!??

    Plus besoin de demander pour détruire les arbres et le littoral ??!!??

    C'est tellement impensable... 

    Alors, nos associations, comme toujours voix de sagesse pour l'environnement et le lac, se doivent d'obtenir les vraies réponses tout simplement.
    Puisque la loi dit quelles sont ses infractions, il convient de les faire valoir : 

    EN APPEL, ON Y EST !  

    L'audience est annoncée pour le 5 septembre 2024 à Chambéry

    Pour faire un don et nous aider encore à la défense juridique du lac (avocat, frais, etc), rendez-vous directement sur notre cagnotte en ligne papayoux solidarité , ou sur la page Faire un don qui vous explique comment participer.

    Merci pour votre implication. Aiguebelette le vaut bien.

    18 août 2023

    BOUÉES DE SAUVETAGE AVEC COULOIR ÉTROIT

    UN AUDIT PLUS LOIN 

    En mars on s'étonnait du silence de cette fameuse médiation que la Ligue d'aviron AuRA avait lancée en 2021. 

    Et bien, le médiateur a dû avoir l'autorisation de passer le feu au vert. 

    Nous venons d'être invités à une restitution de l'audit, le 22 septembre prochain.

    Ce n'est pas public, nous espérons donc que seuls les audités seront présents.

    Mais que va-t-il bien pouvoir nous dire ? On n'en a aucune idée...



    01 janvier 2021

    DES VOEUX 2021 AU NATUREL

    SOS LAC D'AIGUEBELETTE

    vous adresse ses voeux pour que la nouvelle année soit plus saine. 

    Avec un lac respecté, une nature restaurée, un paysage réparé, et aussi la cessation des dégradations sous des prétextes futiles, le territoire nourrirait sa qualité de vie et sa terre d'accueil, naturellement.

    29 juillet 2020

    SOUGEY, CONSTRUIRE SANS CONTRÔLE !!!

    Et ça continue!

    La plage du Sougey a subi en février dernier des travaux d'affouillements, terrassement, adductions de réseaux de viabilisation en vue d'implantation de 2 bâtiments, sur fondations bétonnées, SANS AUTORISATION D'URBANISME préalable, et en ZONE INCONSTRUCTIBLE.
    1 des 2 zones dégradées : terrassement, affouillements adductions.
    Comme pour la plage de Pré argent, certain.e.s voulaient imposer sur la plage du Sougey des constructions interdites en zone naturelle (un entrepôt container de 20m2 + un restaurant-snack de plage avec terrasse de 40 places), espérant que cela passerait pour un discret progrès touristique et nous mettrait tous devant le fait accompli.
    Heureusement, il paraît que des élus réagissent.


    A savoir : Comme toutes les rives du lac d'Aiguebelette, la protection des rives par la "loi montagne", les zones biotope, ZNIEFF, le site paysager inscrit au patrimoine français, encadrent strictement l'urbanisation. 
    Les organismes d'état, les collectivités, les associations environnementales et les habitants, souvent, sont les gardiens de tous ces environnements inestimables.
    Le lac d'Aiguebelette ajoute à son patrimoine précieux, l'eau potable consommée par ses nombreuses communes. C'est dire si la protection, à l'époque du dérèglement climatique, prend un sens hautement prioritaire.

    La détérioration de tout patrimoine naturel ne devrait plus être envisagé pour des constructions futiles. Un tel acte est attentatoire à l'intérêt commun.
    La plage du Sougey est un magnifique espace encore naturel et préservé, interdit de construction.
    la plage du Sougey et son espace naturel
    Alors ! Qui ose encore s'affranchir des lois ? 
    Quelques personnes en Communauté de communes, la propriétaire de la plage.
    Les travaux irréguliers ont été dissimulés, même aux Conseillers alors en place ce début d'année.

    Dans ce cas, les associations de protection n'ont pas pu anticiper et intervenir, puisque les travaux ont été menés en douce... Aujourd'hui, les faits sont connus, les suites vont pouvoir se mettre en place afin de trouver la juste réparation.

    Rappelez-vous !
    Nous avons déjà connu à Aiguebelette  des constructions illégalement réalisées pour l'occasion d'amusements d'aviron de 2015. Hélas, ce fut possible grâce au montage de dossiers trompeurs disant les constructions sans conséquences (en apparence), et floutant toutes les interdictions sous des voiles enfumés de publicité. Ainsi les destructions avaient pu se faire, aidées des oeillères portées par la plupart des élus du Département et du lac.

    4 victoires aux tribunaux rendaient visibles et incontestables les élucubrations d'un lobby sportif exagéré qui n'avait pas sa place sur ce site naturel.

    Il semblait normal alors de penser que les erreurs du passé serviraient de leçon aux égarés de l'environnement. Et bien détrompez-vous!

    Les âneries des uns semblent être une vraie source d'inspiration pour d'autres.
    Comme dit le proverbe Iranien :  "Quand on fait monter l'âne sur le toit, il faut savoir l'en faire descendre." 

    11 novembre 2019

    7 AN DÉJÀ ! ET TOUTES SES DENTS...

    Depuis 2012 notre collectif, en rassemblant les associations et les particuliers pour lutter contre les installations agressives et destructrices au lac d'Aiguebelette, oeuvre dans le but de préserver le bien commun face aux intentions sportives de haut niveau, jugée incompatibles. 
    Ce lac, capital précieux pour la consommation d'eau potable, pour son tourisme rural, pour son paysage bucolique et ressourçant, ses patrimoines naturel et archéologique, ses eaux de loisirs partagées, et surtout pour ses habitants, ne pouvait pas devenir un centre dédié prioritairement à l'aviron sur toute sa partie Nord. C'était l'objectif que nous avons déjoué. 

    Même mis en sommeil grâce aux actions que nous menons, cet objectif reste vivant, ne nous y trompons pas, bien que l'aviron ait déjà sa place historique et suffisante pour pratiquer toutes ses activités.
    La raison de cet endormissement temporaire ? 2 procès qui sont pendants, au pénal. 
    • Défrichement illégal sur la côte sauvage de la commune d'Aiguebelette-le-lac, réalisé pour la cabane d'aligneur, sans autorisation, sur rivage protégé par la LOI montagne*, le PLU**, zone ZNIEFF***, trame Verte & Bleue****, parcelle RNR*****...
    • Construction illégale de plusieurs pontons avec fondations profondes sur communes de Nances et Novalaise, en zones lacustres protégées, réalisées sans autorisation d'urbanisme (permis de construire absents).
    Les 4 victoires que les associations et requérants particuliers ont déjà engrangées grâce aux Tribunal Administratif et Cour d'Appel Administrative, ont valeur d'étape.
    Nous savons que les ambitions de développement du sport aviron à Aiguebelette ressortiront plus tard. Nous sommes donc très vigilants.
    Le Département Savoie reste asservi au lobby du sport. Quant aux élus locaux protecteurs du lac...On a déjà constaté de leur in(efficacité) !

    Notre point à 2019
    * Loi de protection des zones de montagne Voir
    ** Plan Local d'Urbanisme (1 par commune)

    08 août 2019

    COMMENT DIRE ?... SIMPLEMENT MERCI !!!

    Bravo ! Merci ! Encore merci !

    Grâce à vous, bénévoles et militants de notre action, 12 communes autour du bassin du lac d'Aiguebelette viennent d'être distribuées en boîtes à lettres.

    2019 SOS LAC INFO
    Ainsi, l'information prend sa place légitime, reléguant les fausses infos au bon vieux rang des malfaisances, qu'elles soient rumeurs, intox, menaces, annonces de dangers imaginaires, et autre dénigrement systématique des associations faisant le collectif, etc.

    Depuis 2012, notre collectif s'astreint, avec probité, à déjouer les pièges de la communication biaisée faite sur mesure par les institutions.
    Nous sommes sûrs que notre conduite a servi notre cause, notamment dans les tribunaux, a contrario des pratiques de la politique politicienne, et de son outrance, utilisées pour imposer de pseudo bonnes intentions.

    Nous ne voulions pas des aménagements destructeurs.
    Et bien, ils n'ont plus leur place à Aiguebelette.
    Nous avions raison d'en avoir vu les pièges.

    Aujourd'hui existent encore des intentions de bafouer les décisions de justice pour reprendre les mêmes projets pervers. Nous savons en identifier les promoteurs et leurs supporters serviles.
    Alors, notre vigilance est intacte pour que le Lac d'Aiguebelette garde longtemps son caractère vrai. 

    2 procédures au Tribunal de Grande Instance sont encore en cours d'instruction.

    Nous maintenons le cap sur un chemin aux embûches multiples, sans pourtant quitter la ligne droite de nos intactes convictions.

    20 mars 2019

    BASSIN D'AVIRON CHIMERE DU LAC D'AIGUEBELETTE

    Pas de cassation en vue !

    Le délai pour un pourvoi au Conseil d'état par le Département Savoie était fixé au 23 décembre 2018. A ce jour aucune notification du tribunal ne nous est parvenue. Restent donc définitives les décisions de la Cour d'Appel Administrative de Lyon rendues le 23 octobre 2018. Victoire pour les défenseurs du lac Savoyard !

    Ainsi, les installations d'aviron du Département de la Savoie réalisées pour le Championnat du monde de 2015 à Aiguebelette, sont dûment estampillées illégales.
    la côte sauvage défigurée
    Elles ne doivent leur existence qu'aux infractions faites aux codes forestier, environnement, urbanisme, santé publique, etc, et aux multiples déclarations, faussées ou insuffisantes. Avec un accompagnement de puissante communication publique qui a, elle aussi, conditionné des prises de décisions qui n'auraient jamais dû voir le jour.

    Ce développement typique d'un « grand projet inutile », est une démonstration claire des fautes d'écoute et de concertation vraies, alors que les défenseurs de la nature ont, eux, joué pleinement leur rôle, avec raison.
    Les associations et nombreux militants particuliers, se sont rapidement associés à ce combat dès 2012, pour la préservation de la biodiversité, de la santé publique, des paysages, du patrimoine, d'abord sur le terrain et jusqu'aux recours en justice. 

    Malheureusement, la folle certitude des promoteurs, pour imposer leur vision du « tout sport », dominant, point de vue dorénavant reconnu comme erreur manifeste, s'est faite prévalente en se jouant de tous les intervenants. Ceux mobilisés en faveur des intérêts prioritaires et naturels du Lac d'Aiguebelette, mais aussi de ceux qui ont voulu chanter avec leurs Sirènes.

    La tenue de la compétition reconnue par la Cour d'Appel comme d'intérêt public limité, aurait pu se dérouler sur dispositif totalement démontable après l'évènement. Les promoteurs n'ont même pas voulu étudier cette alternative que nous tous proposions dès les balbutiements du projet.
    Aujourd'hui, bien que les juridictions administratives (4 fois) aient toutes reconnu l'illégalité du dispositif, qu'ils soient bâtiments, pontons, champs de bouées, corps-morts, socles bétonnés... ils sont.

    Les démolitions prononcées en 1ère instance auraient pourtant permis de restaurer les espaces afin que la nature reprenne ses légitimes droits. La Cour d'Appel a préféré appliquer un principe de précaution imaginant des risques potentiels de pollution de l'eau en cas de travaux. Nous aurions bien aimé que la même décision ait été prise lors des recours urgents que nous avions posés avant toute construction en 2013.
    C'est à ce moment là que les risques existaient vraiment. Malgré tout, et malgré les recours en référé, le saccage a pu se faire... à tort.

    Les décideurs zélés n'auront légué qu'un héritage préjudiciable à tous, devenu un véritable gâchis.
    • Les sportifs locaux sont amers,
    • Les instances sportives révèlent être déçues d'un bassin compliqué à gérer,
    • Les élus et le public ont été trompés,
    • Les habitants se sont divisés,
    • La nature a été saccagée,
    • Le patrimoine des palafittes n'a pas été respecté,
    • Les constructions ont sacrifié des espaces de bien commun,
    • Les travaux ont fait fi des risques de pollution pour l'eau potable,
    • Les finances publiques ont été gaspillées,
    • La médiatisation du Mondial 2015 n'a pas fait preuve de bénéfice local,
    • etc...
    Le lac d'Aiguebelette, est aujourd'hui une Réserve Naturelle Régionale, soulignée comme prioritaire par les tribunaux. Elle devrait dorénavant se poser en gardienne efficace des caractères naturels et archéologiques si malmenés dans ce dossier. 

    Restent encore quelques points à faire avancer, ce n'est pas fini....
    Néanmoins, une jurisprudence est née. Le patrimoine naturel protégé ne pourra plus être détruit pour des intentions sportives souvent « grossies », et finalement bien surfaites.

    07 février 2019

    VU SUR REVUE JURIDIQUE...NOLI ME TANGERE


    La Semaine Juridique Administrations et Collectivités territoriales n° 4, 28 Janvier 2019, 2030
    « Noli me tangere » (sur l'irréductible intangibilité de l'ouvrage public mal planté)


    Par Philippe Yolka professeur de droit public université Grenoble-Alpes, CR membre associé de l'Institut d'études administratives

    CAA Lyon, 23 oct. 2018, n° 17LY04341, FAPLA et associés.
    Observation :

    Parmi les nombreux dossiers opposant (plus ou moins frontalement) ces dernières années en région Auvergne-Rhône-Alpes les associations de défense de l'environnement – dont les subventions locales ont été méthodiquement rabotées – et les collectivités territoriales (contentieux d'« unités touristiques nouvelles » en zones de montagne [Alpe d'Huez, Bonneval-sur-Arc...] ; implantation d'un Center Parc à Roybon [Chambarans], etc.), l'affaire du lac d'Aiguebelette – plan d'eau situé dans l'avant-pays savoyard (près de Chambéry) – était un petit caillou dans l'espadrille des élus du conseil départemental de Savoie. 

    À l'instigation de cette assemblée, un superbe espace lacustre privé (partagé entre EDF et une grande famille locale, les Rivérieulx de Chambost de Lépin) – classé en réserve naturelle régionale – avait fait l'objet d'importants travaux d'aménagement en vue des 44e championnats du monde d'aviron organisés en 2015 (l'activité se développe, pour l'anecdote, au départ d'une base de loisirs construite sur le site d'une ancienne villa ayant appartenu à feu Frédéric Dard, le père de San Antonio). 

    L'ensemble des délibérations et arrêtés édictés à cet effet ont été annulés par le juge administratif, dont la hardiesse n'est cependant pas allée jusqu'à enjoindre la suspension des travaux (plusieurs requêtes, présentées sur le fondement de l'article L. 521-1 du Code de justice administrative, ont été rejetées), ni la destruction des équipements – pontons, etc. – ensuite construits (CAA Lyon, 26 avr. 2016, n° 14LY02689, FAPLA et a. – Conf. TA Grenoble, 24 juin 2014, n° 1306412 et s.). Les mêmes requérants ont donc remis l'ouvrage – public – sur le métier, attaquant victorieusement une nouvelle vague de délibérations et d'arrêtés pris pour régulariser les installations litigieuses, avec à la clé une annulation de ces décisions et une injonction de remettre le site en état (TA Grenoble, 17 oct. 2017, n° 1505814 et s., FAPLA et a.). 
    L'arrêt d'appel chroniqué confirme les jugements rendus sur le premier point, mais les infirme sur le second (réduisant les suites concrètes d'un apparent succès contentieux à ceux d'un coup d'épée dans l'eau douce) : alors même que les actes attaqués étaient illégaux – pour contrariété avec divers articles du Code de l'environnement, du Code de l'urbanisme et du règlement de la réserve naturelle –, l'injonction de remise en état du site est annulée, parce que celle-ci porterait une atteinte excessive à l'intérêt général, tenant en particulier aux risques pour l'environnement protégé. 
    Voici qui est d'une logique implacable, l'atteinte résultant in fine de la restauration du site plus que des travaux illégaux l'ayant dégradé (à croire que le milieu aquatique brouille les perspectives. Un certain Michel de Montaigne n'écrivait-il pas qu'« un aviron droict semble courbe en l'eau » ? Essais, Liv. I, Chap. XL). 
    Cette victoire de la politique du fait accompli donne à méditer sur l'efficacité de la justice administrative, qui s'est quelque peu embourbée dans les mystérieuses roselières du lac d'Aiguebelette (sans que l'on sache si un héron s'en est envolé vers le Palais-Royal).

    Document consulté sur https://www.lexis360.fr
    Revues juridiques
    Téléchargé le 26/01/2019



    21 novembre 2018

    COMMUNIQUÉ SUITE À L'ARRÊT COUR D'APPEL !!!

    BASSIN DU CHAMPIONNAT DU MONDE D'AVIRON 2015 À AIGUEBELETTE...

    4ème victoire au tribunal pour les associations de défense environnementale !


    aviron rural à Aiguebelette
    La Cour d'Appel Administrative de Lyon confirme par son arrêt du 23 octobre 2018, l'illégalité des aménagements d'aviron Ouest au Lac d'Aiguebelette.

    En 1ère instance, le Tribunal Administratif de Grenoble avait annulé en octobre 2017 tous les arrêtés délivrés pour la régularisation des constructions du bassin d'aviron Ouest à Aiguebelette. Il avait prononcé une injonction de démolition de tous les éléments construits dans la Réserve Naturelle Régionale du lac.

    Insatisfaits de ce jugement, le Conseil Départemental Savoie et le Ministère de l'écologie, pour la préfecture, avaient porté un recours en annulation devant la Cour d'Appel Administrative de Lyon.

    Les juges ont rejeté l'appel. Ils confirment pour la 4ème fois l'illégalité de ce bassin d'aviron. Toutefois, ils apportent un aménagement au jugement de première instance, en accordant la non-démolition demandée par le Département.

    Les points forts de ce dernier jugement, pour le lac d'Aiguebelette
    Outre les irrégularités des procédures et autorisations délivrées en infraction aux lois conduisant aux annulations, quelques points de l'arrêt apportent des précisions notoires.

    Les Naïades aquatiques protégées
    Concernant les destructions d'espèces végétales aquatiques protégées, deux espèces de naïades, Najas marina et Najas minor ont été constatées présentes sur le parcours d'aviron. 

    Leur destruction lors des compétitions avait été autorisée à tort. Le tribunal notifie que les compétitions d'aviron ne sont pas une «raison impérative d'intérêt public majeur » comme le requiert le code de l'environnement pour justifier de la dérogation.

    L'attractivité du lac d'Aiguebelette
    Les juges marquent que l'attrait, la promotion et l'attractivité du site du lac d'Aiguebelette sont déjà assurés par son patrimoine mondial palafittique UNESCO ou par son intérêt environnemental lui ayant justifié ses différentes protections… sous-entendant, par là même, que l'organisation de grandes compétitions d'aviron ne peut prétendre porter son développement économique, touristique ou sa notoriété.

    La Réserve Naturelle Régionale du Lac d'Aiguebelette
    La Réserve a été mise en place en mars 2015. Le Département a sollicité les nouvelles autorisations d'aménagement en juillet 2015 pour régulariser celles précédemment obtenues illégalement, et annulées par le tribunal en 2014 (confirmées aussi en appel en 2016).. 

    L'autorisation spéciale de la Région était requise. Elle est manquante au dossier.

    La non-démolition des installations
    Pour annuler l'injonction de démolition de 2017, les juges admettent, nouvellement, un principe de précaution face à un potentiel de risques de pollution ou d'atteintes à la nature que pourraient engendrer de nouveaux travaux lacustres.

    Nous ne pouvons que remarquer que cette « prudence », si elle avait été appliquée lors des premiers recours en référés que notre collectif avait lancés en 2013, avant les travaux destructeurs, aurait évité bien des gâchis et toutes les ineffaçables blessures infligées au lac. 
    Nous en déduisons, évidemment, que les travaux de construction, dès leur début, ont fait courir de bien grands risques, niés et non considérés à l'époque, en ignorant nos requêtes. 

    Une position nouvelle de jurisprudence est donc à prendre en compte, dorénavant. On peut y voir une prise de conscience de l'urgence environnementale, celle qui exige de bichonner la nature. Encore que la nettoyer des "erreurs" commises serait un vrai bénéfice pour l'intérêt général, au long terme.

    Nos espoirs !

    Avec la plus grande satisfaction, nous avons pris acte, que la nature, la biodiversité, les espèces protégées, le patrimoine, le paysage, sont désignés prioritaires au lac d'Aiguebelette. C'est une confirmation de portée… historique.

    Alors, maintenant, inscrire durablement et définitivement cette philosophie pour un meilleur futur, serait le prolongement juste de ces quatre jugements successifs obtenus par le collectif des associations, au bénéfice de l'environnement d'Aiguebelette.

    L'aviron à Aiguebelette continue d'être un loisir très pratiqué sur le bassin Est, celui-ci toujours existant et seul tracé "lac-compatible" pour l'avenir.

    Reste à imaginer que les élus du Département sauront emprunter enfin le chemin du retour au naturel qui leur est suggéré par les tribunaux. L'essentiel c'était, et c'est bien, le lac.

    UN PEU PLUS DE DÉTAIL ?.... Brochure post cour d'appel, mal venue, par la CCLA !!! : ICI 

    20 septembre 2018

    L'ÉTÉ EN MAILLOT, L'AUTOMNE EN JABOT...

    Lac d'Aiguebelette, la canicule, l'eau, l'environnement... On mesure bien quelle est l'importance prioritaire de ce puits précieux pour la faune humaine et animale et toute sa biodiversité.
    09/2018. Najas dites "protégées" sauf pour compétitions d'aviron.
    C'est pourquoi, la vigilance des acteurs de notre Collectif pour mettre un frein drastique aux convoitises rocambolesques, comme le double aménagement d'infrastructures définitives d'aviron à Aiguebelette, est de plus en plus justifiée. Car c'est plus qu'une obligation, la défense de ces lieux.

    Impossible, aujourd'hui encore, de faire confiance aux promesses des autorités qui ont osé déguiser, et osent encore minimiser des faits qui se sont avérés illégaux ou en contravention des protections en place. C'est cela la réalité. 
    Depuis 2012, soit durant les 6 ans de lutte jusqu'à aujourd'hui, nous avons vu, entendu, constaté, enregistré, mémorisé...  Nous n'oublions rien.

    La stratégie des autorités pour doubler, de manière rampante, l'espace de jeu pour l'aviron à Aiguebelette a, lucidement, été déjouée, démontrée et combattue par notre collectif. Nul doute qu'elles sauraient autoriser le transfert de TOUTES les compétitions d'aviron sur le bassin Ouest, si nous échouons à obtenir la réparation des dégradations, et de l'espace "emprunté" à tort en 2015, causées par ce bassin contre-nature.
    Et pourtant l'aviron a tout loisir pour concourir suffisamment sur son parcours Est, et c'est d'ailleurs ce qui se passe quotidiennement.

    Les bénéfices de la réparation seraient immenses : libérer les paysages esquintés, restaurer la berge sauvage Est, respecter vraiment le captage d'eau, prioriser la biodiversité et la politique de Réserve Naturelle Régionale, sécuriser les activités humaines à l'Ouest, éloigner la pollution des moteurs thermiques des berges de baignade et leur vitesse dangereuse, épargner véritablement les précieux vestiges archéologiques des câbles d'aviron, actualiser l'équité des activités sportives, ne pas laisser construire impunément le gaspillage public,  équilibrer les usages, etc... 

    Il n'est pas acceptable que le précieux patrimoine naturel ait pu être galvaudé et abîmé, inutilement, pour des caprices éphémères et futiles. Le lac d'Aiguebelette aurait mérité respect et hauteur de vue.

    Notre lutte est portée par des acteurs dont la priorité est de protéger le bien commun, en menant une action juste, fidèlement à leurs valeurs. L'engagement, sincère et sans faille, reste entier - pour ceux qui ne cèdent pas aux "pressions".
    Ainsi, restaurer l'avenir serein et apuré au lac d'Aiguebelette devra passer par la sagesse des juges.
    Les associations ACCA Aiguebelette-le-lac, AAPPMA lac d'Aiguebelette, FRAPNA Savoie, LPO Savoie, FAPLA et plusieurs particuliers engagés, se sont juridiquement impliqués dès 2013. Aujourd'hui, tous sont, une fois de plus, assignés devant la cour d'Appel.
    Le 4ème procès est annoncé. 
    L'audience publique en Cour d'Appel Administrative de Lyon est prévue pour le 2 octobre prochain à 10:30.

    Bienvenue dans l'assistance !
    Merci !


    14 juin 2018

    MÉDAILLÉS D'OR D'AIGUEBELETTE

    S'il en est qui gagnent des médailles à Aiguebelette, ce ne sont pas les plus subventionnés.
    Parmi les sportifs d'endurance, les bénévoles et leurs associations sentinelles de l'environnement n'ont rien à envier aux durs du mollet ou aux gonflés du biceps... 
    Leur musculature à eux est cérébrale, émotionnelle, nourrie de passion et de nature. Elle bénéficie d'un "training" aussi ancien que la planète, sans égal, dopé à la haute tenue morale.

    "L'encâblite aïgue" (rappelez-vous), allégorie d'une monstrueuse allergie contractée sur un terreau de colères, est en voie de rémission.
    Ses blessures, pourtant profondes, bénéficient pour quelques années encore, d'un répit de production des allergènes câblés. Souhaitons qu'ils ne soient plus fabriqués, ils sont destructeurs.
    La médecine judiciaire est un traitement réparateur appliqué avec constance. Au fil des années, la médication produit ses effets reconstructeurs. 
    Egalement, l'entourage du patient est primordial pour viser la guérison totale. Et il est particulièrement solide. Il transmet au convalescent toute l'énergie et nourriture dont il a besoin. 
    Bien que l'issue du traitement soit encore lointaine, l'espoir répand sa dose de défenses immunitaires dans tous les tissus et leur confère, ainsi, une meilleure résistance. 
    soslac.com en or
    Bravo à l'équipe soignante ! La dose d'or infinitésimale quotidienne que, tous, vous instillez, immunise durablement le rescapé (le lac) de votre protection salvatrice. Que la force.... !

    Mettez à jour vos adresses e-mails changées, 
    faites tourner nos infos, 
    n'oubliez pas de faire votre don pour aider le combat juridique !

    10 mars 2018

    EN MARCHE POUR LA COUR D'APPEL...

    A cette heure, le Tribunal Administratif de Grenoble a annulé par 3 fois, en 2014, en 2016, en 2017, toutes les autorisations des aménagements d'aviron Ouest, sur des motifs multiples.
    De plus, en Octobre dernier, il a ordonné le démantèlement dans les 6 mois des installations non régularisables et incompatibles avec la Réserve Naturelle.
    L'exécution doit intervenir avant le 17 avril prochain.

    Les promoteurs du bassin ont pourvu en Appel le jugement. Mais il est toujours en vigueur car il n'est pas suspensif de son exécution.

    ex.Najas arrachées au montage des câbles
    Alors, nous avons le devoir de défendre l'intégrité du lac, encore plus avant.
    On va le faire encore ! Vous qui aimez le lac dans son simple appareil, vos indignations nous offrent un moteur puissant.

    Vos DONS nous parviennent, sur le web et par chèque.
    Pour les retardataires, c'est par ICI.
    SOYEZ FIERS, CAR VOS PARTICIPATIONS NOUS ASSURENT DÉJÀ DE POUVOIR POURSUIVRE CETTE DÉFENSE EN COUR D'APPEL...  

    MERCI !! 
    Surtout ne cédez pas aux sirènes de ceux qui cherchent à discréditer notre action.
    NE LÂCHEZ RIEN ! 

    23 février 2018

    ET ÇA CONTINUE, ENCORE ET ENCORE !!!

    Le jugement du 17 octobre dernier, rendu en faveur du Collectif d'opposition aux aménagements, est ordonné exécutoire dans les 6 mois pour démonter les installations du nouveau bassin Ouest d'aviron non régularisables ; instruments lacustres essentiellement. 
    "Si février ne fait pas son travail,
    Mars fera le sien."
    Dicton Ardéchois
    Le Département doit exécuter avant le 17 AVRIL. 

    Or, rien ne se passe sur le lac. 
    4 mois se sont écoulés. 
    Et la nature va bientôt se réveiller. 

    Selon l'information délivrée par la presse, il paraît que le Conseil Départemental aurait demandé au tribunal un "sursis à exécution".
    Nous n'en n'avons pas encore connaissance... 
    Pourtant cette procédure est censée être une procédure d'urgence puisqu'elle vise à interpeller la Cour d'Appel pour qu'elle examine le jugement au plus vite afin de lui voir accepter de surseoir à l'exécution prévue.
    L'immobilité du Département laisse supposer qu'il espère jouer sur l'impossibilité d'opérer au printemps de la faune et de la flore. Plus il attend, plus la période devient un obstacle à pouvoir agir. Evident ! On pourrait interpréter cette passivité comme une volonté de traîner les pieds...

    Pourtant depuis Octobre, l'hiver entier était très largement suffisant pour retirer les éléments ; Un peu lourds pour certains, mais extractibles sans difficulté pour les moins profonds car situés sur des lieux sans proximité de flore, de frayères, ou de jeune faune.

    Il est vrai que le jugement a frappé de sidération nombre de personnes qui prenaient de haut l'action de notre collectif, estimant sans doute que les lois sont subalternes à leur "point de vue". 
    Les juges ont rendu le point de vue du Droit.

    Dans la balance : le lac.
    Toujours est-il que nous revoilà au tribunal.
    On voit bien qu'il s'agit avant tout d'allonger les procédures.
    Si près du but, il serait désespérant de devoir nous arrêter en chemin si positif.
    Le pourvoi en Appel reste une marche de plus à gravir... y compris financièrement. Aidez-nous à défendre ce lac au naturel en faisant un don.
    5, 10, 20 euros ou plus si vous pouvez... C'EST PAR ICI  . Merci !
    Les petits ruisseaux font les grands lacs.

    29 janvier 2018

    APPEL À DONS

    Le combat n'est pas fini
    … L'APPEL du jugement du 17 octobre 2017 gagné par notre collectif d'associations et particuliers en faveur du lac et de la nature a été posé en Cour d'Appel de Lyon. Le Département Savoie et le Ministère représentant la Préfecture, sont requérants, sans que les communes de Novalaise et d'Aiguebelette-le-lac ne s'y soient jointes, à ce jour.
    Nous venons d'en être informés ce mois de janvier.
    Ils espèrent obtenir l'annulation du jugement rendu par le Tribunal Administratif de Grenoble avec condamnation à démolir les constructions non régularisables (VOIR post)

    Malgré trois victoires consécutives, nous voilà à nouveau contraints d'aller défendre le lac, sa nature, son caractère, devant la justice.
    Pourquoi il faut aller au bout de notre action
    les emprises d'aviron à Aiguebelette
    On voit bien que le Département cherche à imposer à toutes forces les constructions érigées sur le Lac d'Aiguebelette au prétexte du Mondial 2015.
    On voit bien que son véritable objectif est encore celui d'étendre l'emprise de l'aviron sur le lac. En obtenant la création du nouveau bassin, jugé plus propice pour la pratique de ce sport,  qu'importent les dégradations,  qu'importe la gêne subie par tous les autres usagers ou qu'importent les enquêtes publiques et propositions de discussions !?!
    Abandonner notre combat, serait se résigner à voir le Lac d'Aiguebelette devenir, peu à peu, un bassin de compétitions nautiques à accès réglementé, sur lequel règneraient discorde et risques récurrents, plusieurs mois par an.
    Le nerf de la guerre
    Les recours en justice sont onéreux. Ce n'est pas un gros problème pour le département. C'est un grand problème pour nous. Nous ne disposons que des ressources limitées des associations de notre collectif et des dons de ceux qui soutiennent notre action. Aussi...
    NOUS VOUS APPELONS À FAIRE UN DON  !
    Nous réouvrons "LE POT COMMUN" DU COLLECTIF SOS LAC. Cette collecte commune a été décidée collégialement par l'ensemble des partenaires dans les procédures de justice ; Elle servira aux frais juridiques uniquement.
    Notre premier appel à dons a été un succès.
    Nous demandons encore un effort, pour ne pas avoir des remords dans quelques paires d'années. 
    Il faut dire STOP pendant qu'il est encore temps.