La Cour d'Appel confirme le jugement d'octobre 2017 de première instance, en faveur de la nature et du patrimoine : le bassin d'aviron a bien été illégalement construit (c'est donc une certitude constante).
Tous les arrêtés pris pour son aménagement restent annulés.
Pourtant, la Cour a annulé l'ordonnance de démolition, préférant que la nature ne soit plus perturbée et que le risque de pollution par des travaux au lac ne puisse exister.
Nous entendons ce dernier postulat avec compréhension... car cette argumentation vient, par la même occasion, confirmer que les constructions initiales ont bien été faites avec, et malgré, le risque de pollution et la destruction de l'environnement.
Nous notons que ce point fera jurisprudence pour d'autres idées farfelues qui viendraient à investir les imaginations de constructions futures dans le lac et les périmètres de protection des captages d'eau (telle la tour).
Pourtant, la Cour a annulé l'ordonnance de démolition, préférant que la nature ne soit plus perturbée et que le risque de pollution par des travaux au lac ne puisse exister.
Nous entendons ce dernier postulat avec compréhension... car cette argumentation vient, par la même occasion, confirmer que les constructions initiales ont bien été faites avec, et malgré, le risque de pollution et la destruction de l'environnement.
Nous notons que ce point fera jurisprudence pour d'autres idées farfelues qui viendraient à investir les imaginations de constructions futures dans le lac et les périmètres de protection des captages d'eau (telle la tour).
Les procès lancés en 2013, jugés en 2014 puis encore en appel en 2016, et ceux lancés en 2015, jugés en 2017 puis, ce mois d'octobre 2018, en Appel, ont tous confirmé le bien-fondé des arguments posés pas les associations de protection du lac d'Aiguebelette. Le Conseil Départemental et ses appuis ont pourtant voulu imposer leur "envie" de nouvelles installations d'aviron, créées dans le déni des alternatives, à tout prix. Ils ont eu tort d'avoir "oublié" que le lac d'Aiguebelette était vivant.
Depuis 2009, et sous forme de Collectif dès 2012, nos petites associations ont dû faire face à plusieurs fronts du Conseil Départemental : des constructions d'aviron agressives, la puissance de ses moyens de communication, son budget hors d'équilibre avec le nôtre, les influences de ses réseaux parfaitement dévoués, etc.
Erreurs, destructions, tromperies ont dû être démontrées, consciencieusement et dans l'honnêteté des faits, puisque nos alertes et demandes raisonnables n'avaient pas été entendues. Nous l'avons fait. Les tribunaux ont mené des instructions de fond.
Ils ont jugé.
4 fois.
Ils ont jugé.
4 fois.
Sachez que pour maintenir le cap de la défense définitive que nous menons contre cet aménagement pérenne de bassin d'aviron Ouest, inutile et destructeur, nous devions être sûrs que notre combat mené était juste. Sans quoi, aucun soutien n'aurait été possible.
Vous, les donateurs, les encourageurs, les forces souterraines du mouvement, vous en êtes un essentiel moteur.
Vous savez que notre lutte est la bonne, qu'elle doit réussir et qu'elle sert aussi à démontrer aux édiles, ce qui ne doit et ne devra jamais plus être infligé au lac d'Aiguebelette.
Vous savez que notre lutte est la bonne, qu'elle doit réussir et qu'elle sert aussi à démontrer aux édiles, ce qui ne doit et ne devra jamais plus être infligé au lac d'Aiguebelette.
BRAVO ! FIERS !