infos

Ce collectif réunit depuis 2012 les sympathisants et associations qui souhaitent la préservation, la restauration des sites impactés et le retour au lac naturel, après la compétition du championnat du monde d'aviron. Il s'est déroulé en 2015 mais le but est toujours d'actualité. La justice est saisie.
Affichage des articles dont le libellé est bassin. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est bassin. Afficher tous les articles

14 novembre 2024

L'APRES J.O. de Paris, L'AVIRON, PAS QUE DU BONHEUR

Nous vous partageons cet article de "The conversation" qui résume une toute petite partie de nos craintes locales envers la course aux compétitions d'aviron toujours plus prédatrices et démesurées.

Les Jeux Olympiques à Aiguebelette ! On y a échappé et pourtant les afficionados de l'aviron régional auraient bien aimé les voir ici. Ils nous l'ont confirmé lors des réunions de concertation. Que de nouveaux dégâts aurions nous dû affronter dans pareil cas ?

Alors, on dit OUF ! Et nous réaffirmons que dans tous les cas d'imagination pour Aiguebelette, il faut dire "NON à la course aux médailles mondiales sur ce lac naturel".

https://theconversation.com/comment-va-evoluer-lile-de-loisirs-de-vaires-torcy-site-des-jo-2024-241965

bassin des JO Vaires (photo A.Marsac)

11 mars 2024

Concertation, tourne en rond

Tournez manège !

Ce 3 mars,  nous attendions des idées fortes qui pourraient réaménager le bassin historique pour lui rendre les 3 couloirs manquants. 

Nous avons eu, une fois de plus, un simulacre d'analyses juste faites pour qu'elles amènent aux objectifs que l'aviron se fixe pour remettre en service le bassin Ouest illégal, déjà largement jugé inadapté à l'espace naturel qu'est le lac. 

Vertige ! Allez on répète.

Le tracé n'est pas compatible avec tous les usages, ni avec les espèces d'herbiers protégés de la zone d'arrivée, ni avec les palafittes monuments historiques du Gojat, ni les plages, ni les paysages, etc... les constructions ont été illégalement réalisées. POINT FINAL.

Bien que le Département ait été très mauvais stratège en faisant détruire l'ancien bassin pour partie, alors tellement persuadé qu'il ne pouvait pas perdre les procès, nous, opposants du projet initial, nous efforçons d'entendre le besoin du sport d'aviron. 

un bâtiment d'aviron Est  !
C'est pourquoi, le collectif est depuis 2016 proposant et à l'écoute de projets visant à recouvrer les 8 couloirs de compétitions sur le bassin Est, avec accueil de public habituel de 300 à 500 personnes maximum, sur barges et côté Maison du lac.
Mais il faut reconnaître que, là aussi, persuadé de pouvoir passer outre les ouvertures que nous avançons, l'aviron fait une question de principe de vouloir forcer, selon son exigence, pour s'enliser dans l'impasse.

Constat : nous faisons preuve d'une patience exemplaire. 

18 août 2023

BOUÉES DE SAUVETAGE AVEC COULOIR ÉTROIT

UN AUDIT PLUS LOIN 

En mars on s'étonnait du silence de cette fameuse médiation que la Ligue d'aviron AuRA avait lancée en 2021. 

Et bien, le médiateur a dû avoir l'autorisation de passer le feu au vert. 

Nous venons d'être invités à une restitution de l'audit, le 22 septembre prochain.

Ce n'est pas public, nous espérons donc que seuls les audités seront présents.

Mais que va-t-il bien pouvoir nous dire ? On n'en a aucune idée...



20 mars 2023

ELLE SE LIGUE CONTRE LES JUGEMENTS, LA LIGUE ?

L'aviron se cherche un bassin supplémentaire à Aiguebelette : 

la ligue Auvergne-Rhône-Alpes d'aviron a commandité un médiateur professionnel en septembre 2021.  Il lui était demandé de lancer des audits auprès de tous les protagonistes d'Aiguebelette ayant gravité autour du Championnat du monde 2015.

Son objectif : trouver comment imaginer un consentement unanime pour contourner les jugements de tribunaux et remettre en service le bassin Ouest illégal, en résolvant les oppositions par un accord amiable. Celui-ci n'étant finalement qu'un énième avantage qu'il faudrait gentiment allouer en effaçant l'histoire.

Nos associations, toujours ouvertes au dialogue, ont accepté une rencontre l'hiver dernier avec la promesse d'être tenues informées des résultats des investigations menées "en toute neutralité" par un professionnel. Le rendez-vous eu lieu avec nos différents représentants, le 9 décembre 2021. 

Et puis...ce médiateur devait encore rencontrer beaucoup d'intervenants, la patience a donc été de mise. 

Alors ? Alors : RIEN à ce jour. 
2023 est là, pas de nouvelles. Papier d'alu pour les marmottes.

La promesse n'est donc pas tenue, mais... on a l'habitude depuis plus de 12 ans maintenant. 

Pourtant nul doute que ce médiateur ait rendu sa copie à ses commanditaires. Il paraît même que les élus de la CCLA en ait eu la teneur. Il est vraisemblable aussi que les élus Régionaux ont reçu les rappels avec multidose.

Alors, il est probable que les méninges se creusent pour trouver le contournement magique qui laisserait croire que le lac n'a jamais subi de destruction, et n'en subira plus jamais. 

Certes, la nature reprend ses droits, elle a bien raison. 

MAIS, oui, on a vu les autorisations de complaisance et les mensonges : une tour interdite en zone de protection de captage d'eau, un espace boisé littoral détruit pour une cabane, des tonnes de béton immergés pour rien, des pontons illégalement construits en zone protégée inconstructible, des câbles dans les vestiges palafittes préhistoriques, une plage décaissée en profondeur en zone interdite, et abîmée avec des arbres d'ombrage détruits, des herbiers saccagés illégalement, etc. 

Alors que TOUT aurait pu se faire en constructions éphémères ! Erreur d'orgueil des lobbies sportifs, ici comme ailleurs, la nature et les usages sont souvent bafoués pour les jeux du cirque. 

C'est bien la justice qui a su rééquilibrer les choses, et voir vraiment les priorités pour ce petit lac.

On attend des élus qu'ils la fassent respecter.

18 octobre 2021

LA FOLIE AU SENS PROPRE

Vous voulez voir des élus foldingues à l'oeuvre, déconnectés des intérêts de la planète ? On est bien servi là.

Investir pour l'avenir, pour ces élus, c'est ça ! Au secours !



12 juillet 2021

COCKTAIL DE BRUIT

Aiguebelette en déconfinement, nous vous annoncions en février quelques craintes. 

La vigilance est de nouveau de mise et ce n'est pas une question de masques, ni de passeport sanitaire. 

Il semble bien que les protocoles de l'environnement, de la justice et des usages du lac ont un grand besoin de dispenser une petite piqûre de rappel pour que l'amnésie n'embarque pas les esprits chafouins.

Les dossiers sont intacts, la mémoire est parfaite, le réveil est prêt à sonner.

Nous on prend déjà notre dose de vitamines. 

05 mars 2020

MARS ET ÇA REPART !


Notre Collectif SOS LAC D'AIGUEBELETTE est constitué pour s'opposer à la création d'un deuxième bassin d'aviron sur le Lac d'Aiguebelette.
Après plusieurs années de lutte, notre action a porté ses fruits avec 4 victoires aux tribunaux Administratifs. A présent, d'autres actions judiciaires sont encore pendantes au Tribunal d'instance de Chambéry.
L'activité de notre association est celle d'un lanceur d'alerte : surveiller, réagir rapidement en cas de non-respect des règlements, et des décisions de justice déjà engrangées .
Néanmoins, en ces temps où le vert devient la couleur à la mode, et où il est de bon ton de se déclarer « écologiste », il nous semble utile de rappeler les principes qui se sont rapidement imposés à nous, dès 2012, comme des points d'ancrage incontournables de notre action :
  • S'opposer à la création d'installations sportives sur le lac, inutiles et destructrices, c'est s'occuper de la préservation de la richesse paysagère, environnementale, patrimoniale de notre territoire, de sa quiétude comme de sa biodiversité. 
  • S'opposer à l'implantation de nouvelles constructions, c'était et c'est préserver l'équité entre les divers utilisateurs du lac. C'est refuser de voir ce site magnifique devenir peu à peu un grand complexe, équipé de 2 bassins techniques de compétitions, stages et entraînements d'aviron, à accès réglementé sur toute la partie Nord du lac, au bénéfice d'une activité qui souhaite encore accroître sa position, bien que déjà privilégiée (moteurs à carburant autorisés, stade réservé, moyens de promotion publique,...) 
  • S'opposer à l'implantation de nouveaux aménagements, c'est préférer mettre en valeur un tourisme s'appuyant sur le respect du lac naturel incluant des activités de loisirs raisonnées, y compris l'aviron, d'ailleurs, sur son bassin historique côté montagne Est. 
Vous ne trouverez pas ici de consignes électorales pour mars 2020, car les associations n'ont pas le droit d'afficher des soutiens, ni d'utiliser leur fichier de membres pour diffuser ce type de message.
Nous savons que le Club d'aviron local, poursuivant son idée récurrente de mettre en service le bassin Ouest malgré les décisions de justice, a adressé un questionnaire très orienté aux listes candidates. C'est significatif !

Vous qui suivez depuis 8 années déjà, la lutte sans faille que nous menons, vous savez le danger que représenterait le retour à l'usage du bassin Ouest (palafittes menacés, herbiers protégés saccagés, entraves des circulations pour les autres usages, tourisme, économie et 5 plages perturbés à l'Ouest...) avec la menace d'extensions futures évidentes. Alors, plus jamais ça à Aiguebelette !
RAPPEL DU CONTEXTE JURIDIQUE : Voir notre synthèse 

La réalité : Le bassin Est côté montagne suffit à toute l'activité loisir et entraînements du Club d'aviron. De plus,  les stages du Département et les compétitions ont lieu dans la simplicité que requiert le lac. 
Non, le monde ne s'est pas écroulé pour l'aviron local. Il se porte bien. 
Les associations,  les habitants et tous les acteurs ayant fait valoir des droits doivent être respectés.

11 novembre 2019

7 AN DÉJÀ ! ET TOUTES SES DENTS...

Depuis 2012 notre collectif, en rassemblant les associations et les particuliers pour lutter contre les installations agressives et destructrices au lac d'Aiguebelette, oeuvre dans le but de préserver le bien commun face aux intentions sportives de haut niveau, jugée incompatibles. 
Ce lac, capital précieux pour la consommation d'eau potable, pour son tourisme rural, pour son paysage bucolique et ressourçant, ses patrimoines naturel et archéologique, ses eaux de loisirs partagées, et surtout pour ses habitants, ne pouvait pas devenir un centre dédié prioritairement à l'aviron sur toute sa partie Nord. C'était l'objectif que nous avons déjoué. 

Même mis en sommeil grâce aux actions que nous menons, cet objectif reste vivant, ne nous y trompons pas, bien que l'aviron ait déjà sa place historique et suffisante pour pratiquer toutes ses activités.
La raison de cet endormissement temporaire ? 2 procès qui sont pendants, au pénal. 
  • Défrichement illégal sur la côte sauvage de la commune d'Aiguebelette-le-lac, réalisé pour la cabane d'aligneur, sans autorisation, sur rivage protégé par la LOI montagne*, le PLU**, zone ZNIEFF***, trame Verte & Bleue****, parcelle RNR*****...
  • Construction illégale de plusieurs pontons avec fondations profondes sur communes de Nances et Novalaise, en zones lacustres protégées, réalisées sans autorisation d'urbanisme (permis de construire absents).
Les 4 victoires que les associations et requérants particuliers ont déjà engrangées grâce aux Tribunal Administratif et Cour d'Appel Administrative, ont valeur d'étape.
Nous savons que les ambitions de développement du sport aviron à Aiguebelette ressortiront plus tard. Nous sommes donc très vigilants.
Le Département Savoie reste asservi au lobby du sport. Quant aux élus locaux protecteurs du lac...On a déjà constaté de leur in(efficacité) !

Notre point à 2019
* Loi de protection des zones de montagne Voir
** Plan Local d'Urbanisme (1 par commune)

28 août 2019

AIGUEBELETTE = CLAIREFONTAINE

Le sport aviron a beaucoup de chance.
Aiguebelette accueille son grand centre d'entraînement dans un cadre époustouflant de beauté naturelle.
Le niveau du "Clairefontaine de foot" est largement atteint. 

19 août 2019- DL
Xavier Dorfmann le rappelle avec justesse et exprime sa nostalgie dans son interview du Dauphiné Libéré, et on peut le comprendre.
Car maintenant en poste au Japon, pays pourtant magnifique, il semble qu'il aime à retrouver les saveurs et la quiétude des entraînements de l'Avant-pays Savoyard. Il y revient donc avec ses rameurs Japonais puisque la qualité du site propose toujours des entraînements de haut niveau.

Il faut rappeler encore et encore, pour ceux qui croiraient le contraire :
  • que 100% des stages ont toujours lieu sur le bassin historique, 
  • que 100% des entraînements ont toujours lieu sur le bassin historique, 
  • que 100% du fonctionnement du Club local a toujours lieu sur le bassin historique.
  • que toutes les régates de 5 couloirs fonctionnent toujours sur le bassin historique, 
  • que seul le bassin historique offre 3 km de longueur pour les entraînements des grands sportifs, tels que ceux de l'équipe nationale du Japon.
Certes, les trop grandes compétitions n'ont plus le théâtre qui leur était promis ; les autorités avaient préféré prendre le risque de démonter la moitié du bassin historique. Mauvaise pioche !
Nous avions pourtant averti que ce choix n'était pas prudent. 
Néanmoins, force est de constater que les grands sportifs continuent de profiter et d'apprécier les eaux d'Aiguebelette pour se mettre au top. 
Réjouissons-nous de la situation apaisée retrouvée et de ce succès maintenu.

Car le lac d'Aiguebelette était trop petit et trop fragile pour avoir été entraîné dans la spirale d'un sport élevé en "système" avec des dispositifs incompatibles. Heureusement, une direction salutaire pour le lac et pour l'équilibre de ses multiples usages se trouve restaurée. 
C'est enfin ce que l'on peut nommer un développement durable...

01 avril 2019

VÉRIFICATION : BON BASSIN ! CAP À L'EST

Les craintes qui ont été largement diffusées disant que l'aviron serait en danger d'existence à Aiguebelette ne sont pas fondées. 
Les compétitions y sont toujours accueillies sur le bassin historique Est, seul bassin légal et plus compatible avec la nature du lac. 
Dans l'observation, nous sommes témoins de la bonne santé sportive des compétiteurs et de leurs ambitions, comme les articles de presse du week-end les ont relatées. La vie du lac se poursuit donc.
les bons espoirs du samedi
Aiguebelette, accueil toujours apprécié
des résultats affirmés


21 novembre 2018

COMMUNIQUÉ SUITE À L'ARRÊT COUR D'APPEL !!!

BASSIN DU CHAMPIONNAT DU MONDE D'AVIRON 2015 À AIGUEBELETTE...

4ème victoire au tribunal pour les associations de défense environnementale !


aviron rural à Aiguebelette
La Cour d'Appel Administrative de Lyon confirme par son arrêt du 23 octobre 2018, l'illégalité des aménagements d'aviron Ouest au Lac d'Aiguebelette.

En 1ère instance, le Tribunal Administratif de Grenoble avait annulé en octobre 2017 tous les arrêtés délivrés pour la régularisation des constructions du bassin d'aviron Ouest à Aiguebelette. Il avait prononcé une injonction de démolition de tous les éléments construits dans la Réserve Naturelle Régionale du lac.

Insatisfaits de ce jugement, le Conseil Départemental Savoie et le Ministère de l'écologie, pour la préfecture, avaient porté un recours en annulation devant la Cour d'Appel Administrative de Lyon.

Les juges ont rejeté l'appel. Ils confirment pour la 4ème fois l'illégalité de ce bassin d'aviron. Toutefois, ils apportent un aménagement au jugement de première instance, en accordant la non-démolition demandée par le Département.

Les points forts de ce dernier jugement, pour le lac d'Aiguebelette
Outre les irrégularités des procédures et autorisations délivrées en infraction aux lois conduisant aux annulations, quelques points de l'arrêt apportent des précisions notoires.

Les Naïades aquatiques protégées
Concernant les destructions d'espèces végétales aquatiques protégées, deux espèces de naïades, Najas marina et Najas minor ont été constatées présentes sur le parcours d'aviron. 

Leur destruction lors des compétitions avait été autorisée à tort. Le tribunal notifie que les compétitions d'aviron ne sont pas une «raison impérative d'intérêt public majeur » comme le requiert le code de l'environnement pour justifier de la dérogation.

L'attractivité du lac d'Aiguebelette
Les juges marquent que l'attrait, la promotion et l'attractivité du site du lac d'Aiguebelette sont déjà assurés par son patrimoine mondial palafittique UNESCO ou par son intérêt environnemental lui ayant justifié ses différentes protections… sous-entendant, par là même, que l'organisation de grandes compétitions d'aviron ne peut prétendre porter son développement économique, touristique ou sa notoriété.

La Réserve Naturelle Régionale du Lac d'Aiguebelette
La Réserve a été mise en place en mars 2015. Le Département a sollicité les nouvelles autorisations d'aménagement en juillet 2015 pour régulariser celles précédemment obtenues illégalement, et annulées par le tribunal en 2014 (confirmées aussi en appel en 2016).. 

L'autorisation spéciale de la Région était requise. Elle est manquante au dossier.

La non-démolition des installations
Pour annuler l'injonction de démolition de 2017, les juges admettent, nouvellement, un principe de précaution face à un potentiel de risques de pollution ou d'atteintes à la nature que pourraient engendrer de nouveaux travaux lacustres.

Nous ne pouvons que remarquer que cette « prudence », si elle avait été appliquée lors des premiers recours en référés que notre collectif avait lancés en 2013, avant les travaux destructeurs, aurait évité bien des gâchis et toutes les ineffaçables blessures infligées au lac. 
Nous en déduisons, évidemment, que les travaux de construction, dès leur début, ont fait courir de bien grands risques, niés et non considérés à l'époque, en ignorant nos requêtes. 

Une position nouvelle de jurisprudence est donc à prendre en compte, dorénavant. On peut y voir une prise de conscience de l'urgence environnementale, celle qui exige de bichonner la nature. Encore que la nettoyer des "erreurs" commises serait un vrai bénéfice pour l'intérêt général, au long terme.

Nos espoirs !

Avec la plus grande satisfaction, nous avons pris acte, que la nature, la biodiversité, les espèces protégées, le patrimoine, le paysage, sont désignés prioritaires au lac d'Aiguebelette. C'est une confirmation de portée… historique.

Alors, maintenant, inscrire durablement et définitivement cette philosophie pour un meilleur futur, serait le prolongement juste de ces quatre jugements successifs obtenus par le collectif des associations, au bénéfice de l'environnement d'Aiguebelette.

L'aviron à Aiguebelette continue d'être un loisir très pratiqué sur le bassin Est, celui-ci toujours existant et seul tracé "lac-compatible" pour l'avenir.

Reste à imaginer que les élus du Département sauront emprunter enfin le chemin du retour au naturel qui leur est suggéré par les tribunaux. L'essentiel c'était, et c'est bien, le lac.

UN PEU PLUS DE DÉTAIL ?.... Brochure post cour d'appel, mal venue, par la CCLA !!! : ICI 

06 juin 2018

REQUÊTE EN SURSIS À EXÉCUTION

Les Conseillers Départementaux de la Savoie ont déposé début avril la requête en sursis à exécution qu'ils annonçaient dans la presse depuis le jugement du 17 octobre 2017. Celui-ci prononcé pour exécuter la démolition de leurs constructions d'aviron illégales.

Ils ont donc pris 6 mois pour préparer un dossier... et faire cette demande de sursis à la Cour d'Appel.
Juste pile poil avant la fin du délai de... 6 mois, qui leur avait été ordonné pour démolir...
Quel synchronisme ?

Si le délai avait été de 3 mois, le même dossier aurait-il été fait en 3 mois ?
Si le délai avait été de 12 mois, le même dossier aurait-il pris 12 mois ?
Et pourtant quand ça veut aller vite, ça peut !
Exemple : Pour construire les mêmes objets (pontons, corps-morts), 

  • les appels d'offres avaient été lancés en MAI 2013, 
  • les travaux lacustres avaient débutés en SEPTEMBRE 2013 
  • ils avaient été terminés en NOVEMBRE 2013.

pieux d'un ponton secondaire en place
Ainsi furent usés 3 mois d'exécution pour une opération de construction complexe et inédite.... après 3 mois de délai administratif. Quelle efficacité !

Alors, 6 mois de délai en période hivernale, peu dérangeante pour la faune et la flore, auraient été très suffisants pour retirer les corps morts (au moins les moins profonds), extraire les pieux des pontons et câbles, tout en faisant un appel d'offres classique des prestataires. 
Les Conseillers départementaux auraient eu l'occasion de
... faire preuve de respect des tribunaux après les 3 défaites en justice,
... faire preuve de respect du lac d'Aiguebelette,
... faire preuve de respect de la Réserve Naturelle Régionale,
... faire preuve de respect des défenseurs de l'environnement,
... faire preuve de respect des défenseurs des usagers,
... faire preuve de respect des lois et d'une bonne démocratie,
...

31 mai 2018

LE FOEHNTON. EPILOGUE

L'intrusion de nos boîtes à lettres par la brochure pro-bassin Ouest voulant influencer la justice, lancée par quelques élus CCLA, est une propagande. Elle étale des contre-vérités assénées sans pudeur... Ceci nous a incité à produire notre feuilleton "Le Foehnton" pour remettre un peu d'équilibre au discours.

La Une CCLA "Fake news"
Entre allégations et mensonges répliqués, le seul fait nouveau était que la brochure s'adresse, avec insistance, aux juges de la Cour d'Appel chargés de statuer en appel du jugement du 17 octobre dernier. 
Il leur est carrément demandé de revenir sur une décision de justice en renonçant à suivre le droit ; considérant que l'application des lois est, dans le cas présent, inappropriée au cas d'Aiguebelette car cela déclencherait une contrariété des caprices et une sorte d'apocalypse sortie de l'imagination de ces quelques élus égarés. 

Il nous appartient donc de ne pas laisser salir l'action des écologistes et des usagers du lac que nous coordonnons.
Ils défendent ou ont défendu, eux, sincèrement, l'intégrité précieuse du Lac d'Aiguebelette saccagée dès 2013. Lors de ces dégradations multiples, ils n'ont pas été témoins que la majorité des élus de la CCLA fasse acte de protection du lac, bien au contraire.

C'est donc le respect maximum qui est dû à ces véritables défenseurs associatifs et citoyens, car ce sont eux qui ont raison, encore plus aujourd'hui. 
Visiblement, certains édiles oublient qu'incarner ce devoir de respect vis à vis de leurs administrés, avec humilité, fait essence à leur mandat.  

Résultat ? Nombreux de ces administrés et même directement des élus des Conseils municipaux, indignés par cette brochure et ses pseudo arguments développés, nous ont interpelés pour le dire.  Pourtant certains d'entre eux étaient jusqu'alors plutôt réservés.
Nous recueillons donc des encouragements pour ne pas lâcher notre lutte et ne pas baisser la garde.
C'est un devoir de fidélité à nos engagements que nous honorerons tant que faire se peut.

Rappelons, encore une fois, que cette lutte, durable, a été initiée par la politique 
provocante de conquête du lac par le sport aviron assisté du Conseil Départemental, lui-même dans le déni de ses propres engagements. 

19 mai 2018

LE FOEHNTON.Episode 11...CRAINT L'EAU FROIDE?

... Avec 3 glaçons, s'il vous plaît !!!
De la plaquette CCLA, voyons l'affirmation : (Page 3 Col.2 §3)
extrait plaquette CCLA
La réponse que nous apportons est claire : AUCUNE CONSEQUENCE. 
Faire croire le contraire est un pur mensonge.
Pourquoi ? 
Parce que ce sont les STAGES aviron qui peuvent apporter environ 3000 nuitées en moyenne par an sur le territoire CCLA.
Les stages se déroulant TOUS sur le bassin historique EST, rien ne s'oppose à leur vie sur le lac.

course arrivée Est
Puisque l'activité fonctionne sur le bassin EST, et idéalement, surtout, grâce à sa longueur de 3000m (que le bassin Ouest du Mondial 2015 ne possède pas) permise aux équipes nationales et internationales, il serait dommageable et incompréhensible qu'une volonté de pénalisation puisse émaner du Conseil Départemental.

Ce serait inévitablement interprété comme une intention punitive.
Celle-ci toucherait directement les sportifs d'aviron de haut niveau et la jeunesse, mais aussi, les acteurs socio-économiques locaux, bien sûr.

On ne peut imaginer qu'une telle indignité émanerait des responsables publics départementaux. Comment les élus CCLA osent-ils écrire cette ineptie ?

15 mai 2018

LE FOEHNTON.Episode 9. INTIMIDATION ?

La vulgarité de procédés menaçants ! Même pas peur !
De la plaquette CCLA, voyons l'affirmation : (Page 3 Col.1 §4)
extrait plaquette CCLA
FAUX, ARCHI FAUX ! Depuis 2009 on a appris à identifier les dessous des discours. Celui relayé ici par la CCLA sert à créer l'existence d'une menace que le Département distille à dessein.

proposition de pontons amovibles
pour ancrage des câbles Est.
Car bien peu de chose empêche de reprendre le chemin du bassin EST. Le projet est viable, adapté, bien plus compatible avec les usages, le patrimoine, la Réserve Naturelle ; meilleur pour la nature et d'un réinvestissement de collectivité bien peu coûteux.

L'aviron de compétition peut continuer OU, tout aussi bien, être intentionnellement arrêté ?
Cela ne dépend que de la volonté du Conseil Départemental. POINT.

Son problème est que, s'il acceptait, dès maintenant, d'assurer la reprise des compétitions d'aviron sur le bassin Est, il serait, de fait, en situation de montrer que son bassin Ouest n'était pas une bonne idée...
Le Conseil départemental n'accepte pas de s'y résoudre. 
Alors il fait croire, grâce à la communication passée par des relais, que l'aviron d'Aiguebelette est en danger... d'abandon.

Quitte à mépriser maintenant... ses sportifs !

13 mai 2018

LE FOEHNTON.Episode 8. GASPI?

C'est pour le lac? Non pas possible ! C'est pour l'aviron? Oui, combien ?
De la plaquette CCLA, voyons l'affirmation : (Page 3 Col.1 §3)
extrait plaquette CCLA
plage de pré argent 700 000€
En 2013, nous avons vu la gabegie de constructions inutiles exigées pour satisfaire une compétition d'aviron qui aurait pu se tenir sur des installations éphémères et peu coûteuses.

Nous l'avions dénoncé. Nous avions averti.

Elus de la CCLA, vous étiez bien muets à l'époque des aménagements destructeurs, pour dire, avec nous, les gaspillages annoncés !!! 

Et pourtant, cela en était.

10 mai 2018

LE FOEHNTON.Episode 7. CYNISME OU CYNISME?

Surtout porter une casquette adaptée à la couleur de la veste !
De la plaquette CCLA, voyons l'affirmation : (Page 3 Col.1 §2)
extrait plaquette CCLA
L'incohérence et le ridicule portés haut...

En 2013-2014, où était l'indignation des élus de la CCLA lorsque le lac subissait les outrages et les saccages du milieu aquatique, des rivages sauvages, des plages naturelles, du patrimoine archéologique, du paysage ?

Aujourd'hui, alors qu'il s'agit de réparer, de remettre en état le site dégradé, conformément à SA propre politique environnementale et aux objectifs de SA Réserve Naturelle, afin de mettre un coup d'arrêt aux inconséquences de prédations abusives, la CCLA réclame le... laisser faire.
Ainsi, le lent grignotage pourrait-il continuer ?

Alors, qui défend quoi ? Heureusement, la Justice travaille. 

08 mai 2018

LE FOEHNTON.Episode 6. PLOUF !

La mariée était pourtant si belle... 
De la plaquette CCLA, voyons l'affirmation : (Page 2 Col.2 § 5-6)
extrait brochure CCLA
Sur la réussite sportive, les afficionados étaient ravis ! Heureusement ! car avec la débauche des moyens alloués, louper l'organisation aurait manifesté d'une très inquiétante incompétence. 

L'expression "respectueuse de l'environnement" utilisée. Permettez-nous de rire. 

La une commentée du rapport 
On en vient aux retombées socio-économiques... :
  • Les fonds publics dépensés : coût 9 Millions € hors salaires non révélés (!?!). 
  • Les retombées économiques évoquées : 11 Millions € de chiffres d'affaires estimés, générés sur les 2 départements (Savoie/Haute Savoie). 
  • En CCLA, le commerce n'a pas été le bénéficiaire des retombées du mondial, car seulement 6300 séjournants estimés pour un Chiffre d'affaires d'environ 400 000€ sur le bassin du lac, sur la période (base moyenne dépense/jour). Pas mieux que le tourisme du lac ou peut-être moins bien ?
  • La reconnaissance internationale ? Depuis 2015, au lac, pas d'Américains ou Chinois plus qu'avant... On savait cette annonce trompeuse car les mêmes promesses de notoriété mondiale avaient été utilisées en 1997... sans que la queue d'un début de développement ultérieur de touristes internationaux ne soit constatés, à part la croissance... des égos auto-persuadés.
  • Perdues... 20 000 entrées de plages payantes au lac d'Aiguebelette en 2015 (avec leurs accompagnants et enfants) pour cause de fermeture de certaines plages et d'évitement volontaire de la destination. Pourtant, en 2015, les plages de Savoie/Hte Savoie ont vu une hausse de leur fréquentation. Traduction : Tourisme économique perdu à Aiguebelette.
  • Le désordre sociétal :  Là, c'est carton plein apporté par le Conseil Départemental au Pays du lac d'Aiguebelette. 💔
  • Les dégâts environnementaux : durables et incommensurables. Réparation indispensable !
  • Les désaffections des constructions d'aviron des années 80 : Laisser pourrir les bâtiments plutôt que les rénover et d'optimiser leur fonction = gâchis des investissements, dégradations du paysage, encouragement au squatt, mépris de la qualité environnementale et paysagère du site d'Aiguebelette...
  • La fête populaire de 2015 : 10 millions € pour une animation de 35000 spectateurs ??!!... Remarque comparative : Le festival Musilac d'Aix les bains, avec le tiers de ce budget fait le double d'entrées (même pas gratuites), booste sa propre économie locale et ne saccage pas son lac...
On s'arrête là, le bilan pour Aiguebelette est honteux.
Dire que certains élus CCLA s'en enorgueillissent ! Le bal des égos ?

05 mai 2018

LE FOEHNTON.Episode 5. RÈGLEMENT MOUVANT

Et la marmotte met le chocolat dans le papier d'alu...!
De la plaquette CCLA, voyons l'affirmation : (Page 2 Col.2 § 5-5)
extrait brochure CCLA
Si aujourd'hui, les limites existent pour 2 compétitions par an sur le nouveau bassin Ouest, il serait bien naïf de croire que cela est arrivé par la volonté gracieuse des élus.

La zone touristique d'arrivée Ouest câblée
Le combat fut âpre et difficile pour conquérir ce maximum... Le collectif des défenseurs du lac et des usages a lutté fort pour obtenir ces engagements. Par la pression incessante, par la négociation et l'argumentation, et aussi grâce à l'appui des élus Régionaux d'avant 2015.  Faire inscrire dans le règlement de la RNR (Réserve) cette limite des 2 compétitions (jusqu'à 27 jours de bassin monté) a débranché la menace d'une centaine de jours en plus (soit entre 3 et 4 mois).
Mais attention ! Il ne reste plus que 7 ans de règlement de cette protection par la Réserve Naturelle Régional. Quid de l'après ???

Car, gardons grande lucidité !
Tous les règlements peuvent se changer sur commande ou pour satisfaire un pouvoir, tel le règlement du lac ou de la RNR, pour y modifier le contenu, à façon.
Comme la CCLA l'écrit elle-même, elle l'a "actualisé" en 2016, notamment pour l'adapter aux nouvelles contraintes déterminées par et pour l'aviron.
Elle peut donc le refaire encore, et encore, et encore...

On a bien observé, déjà, que les élus CCLA ne savent pas bien résister aux injonctions du Conseil Départemental, celui-là même qui est patron de l'aviron au lac d'Aiguebelette.
L'aviron demande, le Conseil Départemental conforte et la CCLA exécute... C'est ça la réalité. 
Demain, tout peut recommencer, en pire.