Le collectif des associations et particuliers fait APPEL du jugement du 24 juin dernier.
Vous vous demandez pourquoi ?
Certes, les recours en première instance ont été gagnés et tous les actes administratifs annulés.
Mais, maintenant, que va-t'il se passer ?
Le maître d'ouvrage annonce qu'il va recommencer le processus : étude d'impact, enquête publique, permis de construire, etc.... sur la base d'informations réadaptées.
Imposées, les constructions seraient régularisées alors qu'une étude initiale sérieuse n'aurait jamais pu permettre l'existence de ces mêmes aménagements.
Imposées, les constructions seraient régularisées alors qu'une étude initiale sérieuse n'aurait jamais pu permettre l'existence de ces mêmes aménagements.
- Faut-il se satisfaire de laisser ces processus d'aménagements forcer les interdits, puis être régularisés ensuite par des artifices administratifs ? Nous disons NON.
- Faut-il se satisfaire d'une démocratie qui tomberait dans le laisser-faire et le contournement des législations en place ? Nous disons NON.
- Faut-il se résigner devant la puissance ? Nous disons NON.
- Faut-il accepter le doublement d'espace dédié à l'aviron au Lac d'Aiguebelette ? Nous disons NON.
- Faut-il, sur la base de vagues promesses, prendre le risque de voir le lac devenir une grande base nautique pérenne ? Nous disons NON.
- Faut-il donner une chance à l'intégrité de notre environnement ? Nous disons OUI.
- Faut-il assurer la préservation du site en demandant le respect des lois et règlements censés le protéger ? Nous disons OUI.
- Faut-il demander réparation ? Nous disons OUI.
- Faut-il respecter la volonté de nos adhérents multiples ? Nous disons OUI.
- etc.....
Alors, nous avons choisi la seule force accessible pour nous à ce jour, capable de faire poids face à des organisateurs qui ne mesurent pas les conséquences, à long terme, de leurs choix.
Bien sûr, il faut savoir que toute procédure peut toujours être interrompue dans le cas d'une négociation potentielle, honorable et réparatrice.
Bien sûr, il faut savoir que toute procédure peut toujours être interrompue dans le cas d'une négociation potentielle, honorable et réparatrice.