Un florilège marketing impressionnant... Quand on connaît la vérité.
Rappel : le Tribunal a jugé que l'étude d'impact était très insuffisante. Les affirmations de ce dossier sont donc à l'évidence bien loin de la réalité.
Vous qui avez suivi toutes les démarches que nous, associations et volontaires, avons du initier pour exiger le sauvetage de l'herbier protégé, toute cette énergie que nous avons du déployer pour que soit prise en compte la zone des palafittes, toutes nos démonstrations, photos et vidéos, des suivis de chantiers calamiteux, l'éradication d'une zone sauvage de côte, les promesses non tenues, etc.....
Le passage sur "l'excellence environnementale" mis en exergue par les organisateurs va vous faire de l'effet, ça c'est sûr !
De qui se moque-t'on ?
PAGE 10 du dossier on y lit :
Des procédures respectées
Le projet s’inscrit intégralement dans le respect des réglementations et des procédures légales.
Ainsi, en février 2013, l’autorité environnementale, la DREAL (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) a émis un avis positif au sujet des incidences du projet sur l’environnement.
Pour prendre sa décision, elle s’est appuyée sur l’étude d’impact, menée par le cabinet Epode, qui a évalué les conséquences de la création du nouveau bassin et du bâtiment de chronométrage. Le travail d’expertise d’Epode a également inclus l’étude d’incidence Natura 2000 (le lac étant classé Natura 2000) et l’étude d’incidence par rapport à la Loi sur l’eau.
Un mois plus tard, c’est la DRAC (Direction régionale des affaires culturelles de Rhône-Alpes) qui donnait un avis favorable sur le projet vis-à-vis de la protection du patrimoine archéologique du lac, notamment à propos du site palafittique du Gojat.
Puis, entre le 2 avril et le 2 mai 2013, une grande enquête publique a été menée. Durant cette période, le public a eu accès à l’étude d’impact du cabinet Epode puis début juin 2013, le commissaire enquêteur donnait son avis : favorable.
Enfin, comme il s’y était précédemment engagé, le Département a financé une expertise complémentaire des herbiers de Naïades, des plantes aquatiques protégées en région Rhône-
Alpes dont la présence n’avait pas été relevée lors de la première étude d’impact. Le bureau Gestion des Espaces Naturels Tereo s’est chargé de mener cette seconde étude entre septembre et octobre 2013. C’est à cette occasion que la présence des deux espèces de Naïades (Najas marina et Najas minor) a été relevée :
- à proximité de l’implantation du ponton secondaire,
- sur l’emprise de l’extension du ponton principal.
Le Département de Savoie a donc déposé un dossier de demande de dérogation à l’interdiction de destruction des espèces protégées auprès de la DREAL qui devrait rendre son avis prochainement. Toutefois, grâce aux mesures d’évitement qu’il a préconisées et qui seront mises en place, le cabinet Tereo conclut que la destruction potentielle prévisible de l’ordre de 50 m2 cumulés de l’herbier de Naïades, correspondant à près de 1,1 % de sa superficie, ne remet pas en cause la survie de l’espèce sur le lac. En effet, cela équivaudrait à 0,4 % de la superficie totale des herbiers présents au sein du lac d’Aiguebelette. L’impact de l’organisation de ces manifestations est donc non significatif.
Ainsi, aussi bien les instances administratives que les bureaux d’experts qui ont mené les études environnementales ont conclu que l’organisation des Championnats du monde 2015 respectait le caractère naturel du lac.