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Ce collectif réunit depuis 2012 les sympathisants et associations qui souhaitent la préservation, la restauration des sites impactés et le retour au lac naturel, après la compétition du championnat du monde d'aviron. Il s'est déroulé en 2015 mais le but est toujours d'actualité. La justice est saisie.
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15 mai 2018

LE FOEHNTON.Episode 9. INTIMIDATION ?

La vulgarité de procédés menaçants ! Même pas peur !
De la plaquette CCLA, voyons l'affirmation : (Page 3 Col.1 §4)
extrait plaquette CCLA
FAUX, ARCHI FAUX ! Depuis 2009 on a appris à identifier les dessous des discours. Celui relayé ici par la CCLA sert à créer l'existence d'une menace que le Département distille à dessein.

proposition de pontons amovibles
pour ancrage des câbles Est.
Car bien peu de chose empêche de reprendre le chemin du bassin EST. Le projet est viable, adapté, bien plus compatible avec les usages, le patrimoine, la Réserve Naturelle ; meilleur pour la nature et d'un réinvestissement de collectivité bien peu coûteux.

L'aviron de compétition peut continuer OU, tout aussi bien, être intentionnellement arrêté ?
Cela ne dépend que de la volonté du Conseil Départemental. POINT.

Son problème est que, s'il acceptait, dès maintenant, d'assurer la reprise des compétitions d'aviron sur le bassin Est, il serait, de fait, en situation de montrer que son bassin Ouest n'était pas une bonne idée...
Le Conseil départemental n'accepte pas de s'y résoudre. 
Alors il fait croire, grâce à la communication passée par des relais, que l'aviron d'Aiguebelette est en danger... d'abandon.

Quitte à mépriser maintenant... ses sportifs !

30 mars 2018

QUI VEUT NOYER SON...

Si l'on en croit le communiqué paru dans le « Dauphiné Libéré » du 16 mars dernier, les partisans du bassin d'aviron "tout-à-l'Ouest" viennent de s'enrichir d'un nouvel argument : le bassin "EST" historique serait dangereux en raison des chutes de rochers qui menaceraient quiconque oserait s'y aventurer.

Ne pouvant imaginer que pendant les 40 dernières années, des inconscients ont envoyé de jeunes sportifs risquer leur vie dans un traquenard (et ont même organisé à cet endroit le Championnat du Monde 1997), nous tenons à rassurer les rameurs :
  1. Les lignes d'eau du bassin "EST" sont bien éloignées de la falaise supposée présenter un danger. Les rameurs s'éclatent au large du rivage et, jusqu'à aujourd'hui en tout cas, l'eau ne s'éboule pas. Les sportifs (casqués ou non) n'ont rien à craindre. 
  2. D'importants et coûteux travaux de sécurisation ont été accomplis par le Département pour stabiliser la falaise.
  3. La route est ouverte toute l'année à tous les trafics, et l'aménagement par la CCLA d'une piste piétonne et cyclable est en cours de réalisation pour y accueillir les promeneurs. 
Bien sûr, on peut considérer, par principe de précaution, qu'il y aurait quelques inquiétudes à laisser stationner une foule de spectateurs aux abords de la tour d'arrivée "EST".  C'est le principe qui nous avait permis d'accepter que le Championnat du monde, attendant alors 5000 personnes par jour, puisse se dérouler sur un parcours éloigné côté "OUEST". Nous le demandions provisoire pour préserver les usages et le patrimoine sans extension des dégradations. Cela n'a pas été entendu.

Fort des décisions du tribunal, notre collectif a souhaité, dès 2015 et avec l'encouragement de la CCLA, inciter le Département à prévoir des alternatives sécurisées pour positionner le public habituel de spectateurs (moins de 300 personnes), hors de portée des chutes de pierres inamicales, près du parcours aviron "EST".
simulation de positionnement du public aviron bassin Est
Avec un tout petit peu d'imagination, les solutions sont possibles et les compétitions seraient assurées. Le Département traîne les pieds...

La démarche du Collectif s'est toujours voulue positive car, pour l'avenir des compétitions d'aviron, une fois le bassin Ouest démoli, il apparaît plus que nécessaire de préparer les adaptations futures. 
D'ailleurs la Régate de Savoie a dû être annulée cette année par mauvaise évaluation des responsables de l'activité. Notre anticipation était pourtant la bonne voie à suivre.
Elle l'est encore.

18 novembre 2016

DÉTOURNEMENT DE CONSTRUCTIBILITÉ

POURQUOI NOTRE COLLECTIF A REQUIS AU TRIBUNAL CONTRE LA CONSTRUCTION DE LA TOUR ET DES AFFOUILLEMENTS DU RIVAGE (suite).

2ème PARTIE :  La loi montagne 

En 1985 était adoptée la loi montagne pour notre territoire. Ainsi, notre urbanisme local intégrait la protection dévolue aux pays montagneux, avec leurs contraintes particulières, telle la règle des 300m inconstructibles sur les rives des lacs de montagne. VOIR l'article 145-5.
Néanmoins, des dérogations restent possibles pour édifier, pour le grand public, des lieux de sécurité ou de loisirs, comme, par exemple, des bâtiments "d'accueil et de sécurité nécessaires à la pratique de la baignade, des sports nautiques, de la promenade ou de la randonnée..".
On comprend bien qu'il est donc normal de pouvoir édifier des cabines pour la plage, des appontements pour bateaux ou baigneurs, des plateformes, des refuges, des jeux, etc, destinés à la vie de tous.

C'est sur cette phrase qu'a été interprétée l'autorisation de construire la tour de chronométrage d'aviron pour le Championnat du monde d'aviron de 2015.
Mais :
La tour de chronométrage sur la plage pré argent
  • La tour de chronométrage n'est pas un bâtiment public : elle est fermée, inaccessible au public, et n'a, d'ailleurs, pas été construite selon les normes ERP autorisant l'accès au public.
    Il est interdit d'y accéder, sauf pour des personnes accréditées par les organisateurs des compétitions d'aviron. 
  • Elle n'est ni utile, ni nécessaire, pour la pratique d'aviron. Celle-ci a d'ailleurs lieu tous les jours depuis des décennies, sans utilisation de cet édifice. Il ne peut servir que lors des compétitions.
  • La tour est donc, à l'évidence, un bâtiment privé, privatisé pour quelques personnes bien particulières (arbitres et journalistes, d'ailleurs non "pratiquants" d'aviron). Elle a été réalisée pour une activité exclusive de compétiteurs, triés, présélectionnés.
  • Elle n'est pas, non plus, nécessaire à la sécurité toujours assurée par les bateaux à moteur (dont des thermiques) et leurs équipages spécialisés, spécifiquement mis en place par les organisateurs lors des compétitions.
Selon notre collectif, la tour de chronométrage ne pouvait bénéficier de permis de construire sur cette zone de plage naturelle. 

Les juges auront donc à se prononcer sur la validité ou non du bâtiment, d'usage non public, édifié dans les 300m inconstructibles des rives en ayant interprété, à dessein, le sens de la loi de protection.

28 octobre 2016

ESPOIR POUR ROYBON ! BOUFFÉE D'OXYGÈNE PENDANT NOTRE APNÉE...

Encore un peu d'espoir ! Le rapporteur public pourrait demander la confirmation des annulations à Roybon ...VOIR 
Le droit sauvera-t'il cette terre précieuse de marais et de forêt Iséroise avant qu'il ne soit trop tard ?

Rappelez-vous : Le beau lac d'Aiguebelette, lui, n'a pas eu cette chance de pouvoir faire stopper les travaux destructeurs du bassin d'aviron. Les référés n'ont pas joué le rôle attendu et tous les chantiers ont été lancés. Pourtant sur permissions obtenues sur bases faussées, tronquées, voire sans aucun permis.

... et donc illégalement.
C'est ainsi que notre collectif poursuit, encore aujourd'hui, plusieurs procédures devant les tribunaux de Grenoble et Chambéry. Pour faire valoir le droit, tant que faire se peut... c'est à dire au maximum.

  • Le droit du lac à être protégé, comme cela lui est dû,
  • Le droit à la sécurité pour les citoyens avec leur précieux captage d'eau potable mis en danger, 
  • Le droit de la faune à voir ses habitats maintenus, 
  • Le droit des rivages sauvages à rester intacts,
  • Le droit des plantes aquatiques à ne pas être détruites inutilement, 
  • Le droit du patrimoine archéologique à garder son intégrité,   
  • Le droit des territoires à garder leur urbanisme contrôlé,
  • .....
Le temps passe à attendre la justice, bien sûr... mais on aime attendre en imaginant qu'elle est ce contre-pouvoir bien indispensable.
Souvenir :destruction de la côte sauvage
souvenir :arbre condamné à Pré argent

15 avril 2016

2ème JOUR DE MANOEUVRE INCENDIE À AIGUEBELETTE

Aujourd'hui, nouvelle expérience canadair.
L'écopage avec relargage immédiat a été réalisé, comme hier, mais au Nord du lac. 
La sécurité civile en dépend, en cas d'incendie sur Rhône-Alpes. Les 3 lacs Annecy, Le Bourget, Aiguebelette sont les 3 sites d'écopage répertoriés par l'aviation spécialisée dans le secteur, pour des prélèvements d'eau.

Notre association remarque que le nouveau bassin d'aviron créé pour les Championnats du monde 2015 montre une incompatibilité de plus avec ce service public prioritaire. 
En effet, son positionnement en travers du lac mêlant des câbles, des bouées, des plateformes, pile sur cette zone d'écopage gênerait gravement les opérations.
Vérification sur photos... VOIR ci dessous.