infos

Ce collectif réunit depuis 2012 les sympathisants et associations qui souhaitent la préservation, la restauration des sites impactés et le retour au lac naturel, après la compétition du championnat du monde d'aviron. Il s'est déroulé en 2015 mais le but est toujours d'actualité. La justice est saisie.
Affichage des articles dont le libellé est patrimoine. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est patrimoine. Afficher tous les articles

19 octobre 2024

NATURELLE PRIORITE, NATURE A SOUTENIR

 Le temps d'automne fait voler ses feuilles mortes et l'emblématique Farou sait annoncer la météo.

le vent Farou sur la montagne de l'épine

La biodiversité est si fragile et si menacée. Les dernières mesures du rapport 2024 paru du WWF pointent en 50 ans, 73% de déclin des espèces sauvages mondiales. Les populations d’espèces d’eau douce baissent plus fortement avec un taux de 85%, suivies des populations d’espèces terrestres (69%) et marines (56%). 

En cause, le climat, les destructions d'habitats, et tout l'écosystème qui se dégrade...et ça continue.

Chers humains, comprenez-vous que la préservation de notre capital nature est votre priorité ?

Le pourtant modeste travail local d'alerte, de veille, et le coup de frein que nos associations ont mis en oeuvre pour ne pas laisser l'exagération s'installer au lac d'Aiguebelette, est une graine de vie qu'elles cultivent sans cesse. La Réserve Naturelle a pris sa part logique maintenant.

Nous attendons le jugement des derniers procès engagés en 2014, dès ce mois de novembre, et espérons que la justice saura marquer d'un point fort le nécessaire respect dû à notre patrimoine naturel. Rappel ici.

Les investissements sont lourds en argent pour les frais de justice engagés, et en temps bénévole. 

Aidez nos associations, elles sont les véritables sentinelles du lac.
Pour faire un don et nous financer la défense juridique du lac (avocat, frais, etc), rendez-vous directement sur notre cagnotte en ligne papayoux solidarité , ou sur la page Faire un don qui vous explique comment participer.

Merci pour votre implication. Aiguebelette le vaut bien.

01 août 2024

NON, RIEN ! ALORS OUI !

Notre collectif vous informe de ses actions concrètes, toujours vivaces. 

Rappelez vous : 2 procès au pénal lancés en 2014. 

Ils couraient à la cour d'appel de Chambéry pour :

  1. Constructions de plusieurs pontons en dur, sans permis de construire, en zones naturelles protégées du lac à Nances et à Novalaise, avec PLU enfreint.

  2. Défrichement sans autorisation sur la côte sauvage d'Aiguebelette-le-lac.

Quelques détails de ces contentieux vous ont été donnés plusieurs fois sur ce blog, leurs causes, les infractions faites, etc. Retrouvez ici d'anciens posts pour rafraîchir vos tablettes, par exemple :

    Les infractions sont caractérisées, démontrées, avec des éléments probants que nous avons produits, évidemment, constat d'huissier à l'appui pour les constructions des pontons.
     
    Nous avions été entendus 2 fois par 2 juges d'instruction différents au cours de ces 9 années. Notre collectif de bénévoles associatifs et de particuliers a défendu ses positions chaque fois, expliquant les atteintes aux droits, les contraventions aux règlements, ou les obligations non réalisées.  Ils ont rappelé le but social de leurs associations, les préjudices faits aux tiers et au lac, dans le respect de leurs rôles de vigilance. 
    Nos arguments ont été enregistrés, comme ceux de la défense.

    9 ans d'instruction, et puis en février 2023 : NON LIEU !


    Certes, on peut comprendre que ce dossier des constructions du bassin Ouest d'aviron était un sujet complexe, énorme, voire difficile à décortiquer. 

    Néanmoins, les 2 infractions posaient des questions de manière plutôt claire :  
    1. Y-a-il besoin d'un permis de construire, ou pas, pour construire des pontons en dur avec fondations profondes en zone interdite du PLU ?

    2. Un défrichement doit-il obtenir une autorisation, ou pas, en zone littorale de montagne et en forêt ? 
    Pour notre collectif, vu les lieux, vu le droit, vu les protections, c'est plutôt évident.

    Et du coup, si on ne statue pas véritablement, une jurisprudence ô combien préjudiciable pour le lac s'installe : 

    Plus besoin de permis de construire pour ériger des constructions dans le lac ??!!??

    Plus besoin de demander pour détruire les arbres et le littoral ??!!??

    C'est tellement impensable... 

    Alors, nos associations, comme toujours voix de sagesse pour l'environnement et le lac, se doivent d'obtenir les vraies réponses tout simplement.
    Puisque la loi dit quelles sont ses infractions, il convient de les faire valoir : 

    EN APPEL, ON Y EST !  

    L'audience est annoncée pour le 5 septembre 2024 à Chambéry

    Pour faire un don et nous aider encore à la défense juridique du lac (avocat, frais, etc), rendez-vous directement sur notre cagnotte en ligne papayoux solidarité , ou sur la page Faire un don qui vous explique comment participer.

    Merci pour votre implication. Aiguebelette le vaut bien.

    18 octobre 2021

    LA FOLIE AU SENS PROPRE

    Vous voulez voir des élus foldingues à l'oeuvre, déconnectés des intérêts de la planète ? On est bien servi là.

    Investir pour l'avenir, pour ces élus, c'est ça ! Au secours !



    05 mars 2020

    MARS ET ÇA REPART !


    Notre Collectif SOS LAC D'AIGUEBELETTE est constitué pour s'opposer à la création d'un deuxième bassin d'aviron sur le Lac d'Aiguebelette.
    Après plusieurs années de lutte, notre action a porté ses fruits avec 4 victoires aux tribunaux Administratifs. A présent, d'autres actions judiciaires sont encore pendantes au Tribunal d'instance de Chambéry.
    L'activité de notre association est celle d'un lanceur d'alerte : surveiller, réagir rapidement en cas de non-respect des règlements, et des décisions de justice déjà engrangées .
    Néanmoins, en ces temps où le vert devient la couleur à la mode, et où il est de bon ton de se déclarer « écologiste », il nous semble utile de rappeler les principes qui se sont rapidement imposés à nous, dès 2012, comme des points d'ancrage incontournables de notre action :
    • S'opposer à la création d'installations sportives sur le lac, inutiles et destructrices, c'est s'occuper de la préservation de la richesse paysagère, environnementale, patrimoniale de notre territoire, de sa quiétude comme de sa biodiversité. 
    • S'opposer à l'implantation de nouvelles constructions, c'était et c'est préserver l'équité entre les divers utilisateurs du lac. C'est refuser de voir ce site magnifique devenir peu à peu un grand complexe, équipé de 2 bassins techniques de compétitions, stages et entraînements d'aviron, à accès réglementé sur toute la partie Nord du lac, au bénéfice d'une activité qui souhaite encore accroître sa position, bien que déjà privilégiée (moteurs à carburant autorisés, stade réservé, moyens de promotion publique,...) 
    • S'opposer à l'implantation de nouveaux aménagements, c'est préférer mettre en valeur un tourisme s'appuyant sur le respect du lac naturel incluant des activités de loisirs raisonnées, y compris l'aviron, d'ailleurs, sur son bassin historique côté montagne Est. 
    Vous ne trouverez pas ici de consignes électorales pour mars 2020, car les associations n'ont pas le droit d'afficher des soutiens, ni d'utiliser leur fichier de membres pour diffuser ce type de message.
    Nous savons que le Club d'aviron local, poursuivant son idée récurrente de mettre en service le bassin Ouest malgré les décisions de justice, a adressé un questionnaire très orienté aux listes candidates. C'est significatif !

    Vous qui suivez depuis 8 années déjà, la lutte sans faille que nous menons, vous savez le danger que représenterait le retour à l'usage du bassin Ouest (palafittes menacés, herbiers protégés saccagés, entraves des circulations pour les autres usages, tourisme, économie et 5 plages perturbés à l'Ouest...) avec la menace d'extensions futures évidentes. Alors, plus jamais ça à Aiguebelette !
    RAPPEL DU CONTEXTE JURIDIQUE : Voir notre synthèse 

    La réalité : Le bassin Est côté montagne suffit à toute l'activité loisir et entraînements du Club d'aviron. De plus,  les stages du Département et les compétitions ont lieu dans la simplicité que requiert le lac. 
    Non, le monde ne s'est pas écroulé pour l'aviron local. Il se porte bien. 
    Les associations,  les habitants et tous les acteurs ayant fait valoir des droits doivent être respectés.

    17 juillet 2019

    DELIRIUM TRÈS MINCE

    Alors que nous lisons les lignes du Dauphiné local relatant les suggestions du président de la Communauté de Communes pour établir un PC sécurité dans l'ancienne tour de chronométrage, nous pouffons....
    Et n'y aurait-il pas une petite idée pour tenter, une fois de plus, le déplacement du bassin d'aviron de compétition sur l'Ouest du lac.... hein ? 

    Que n'inventerait-il pas pour passer le cirage de pompes aux élus du Département, séduire le Préfet au passage émettant une idée qu'il croit bonne ? L'intention peut paraître louable, mais elle est surréaliste. 

    NON, la tour Est placée au bout du lac, est beaucoup trop excentrée pour être efficace. Par ailleurs, cette tour est la seule qui permet de maintenir des compétitions d'aviron à Aiguebelette. Si elle doit être rénovée et c'est le besoin, elle doit l'être pour maintenir le niveau de sa fonction. Le président voudrait-il éradiquer ce qui reste indispensable à l'aviron ? 

    Pour la sécurité, le meilleur point d'observation serait plutôt en hauteur vers l'ex-hôtel Michelon, par exemple, pour avoir vue sur toute la côte Ouest et jusqu'à Lépin. La CCLA y possède des terrains. Il suffirait d'un bungalow ou de webcams.
    Vue sur Lépin - St Alban
    Vue sur Novalaise-Nances
    D'autre part, nous possédons déjà un lieu public, équipé d'embarcations, de pontons, de parkings... Central pour atteindre les zones les plus fréquentées en un temps record, pouvant positionner les équipes de sécurité au coeur des besoins d'interventions. Un vrai pôle d'équipement multi-adapté avec ordinateurs, téléphone, poste médical, douches, cuisine, salles, etc ! Il s'agit de la base d'aviron du Département. Parfaite pour l'accueil d'équipes de sécurité si besoin pour 5 ou 6 week-ends d'été puisque les occupations des scolaires et autres stages y sont réduits dans la période. 
    En prime, une économie qui verrait la mutualisation des activités...sans rajouter de pontons avec des embarcations motorisées appelées à perturber un secteur supplémentaire de nature, vers le Gua.

    Pas belle la vie ? 

    20 mars 2019

    BASSIN D'AVIRON CHIMERE DU LAC D'AIGUEBELETTE

    Pas de cassation en vue !

    Le délai pour un pourvoi au Conseil d'état par le Département Savoie était fixé au 23 décembre 2018. A ce jour aucune notification du tribunal ne nous est parvenue. Restent donc définitives les décisions de la Cour d'Appel Administrative de Lyon rendues le 23 octobre 2018. Victoire pour les défenseurs du lac Savoyard !

    Ainsi, les installations d'aviron du Département de la Savoie réalisées pour le Championnat du monde de 2015 à Aiguebelette, sont dûment estampillées illégales.
    la côte sauvage défigurée
    Elles ne doivent leur existence qu'aux infractions faites aux codes forestier, environnement, urbanisme, santé publique, etc, et aux multiples déclarations, faussées ou insuffisantes. Avec un accompagnement de puissante communication publique qui a, elle aussi, conditionné des prises de décisions qui n'auraient jamais dû voir le jour.

    Ce développement typique d'un « grand projet inutile », est une démonstration claire des fautes d'écoute et de concertation vraies, alors que les défenseurs de la nature ont, eux, joué pleinement leur rôle, avec raison.
    Les associations et nombreux militants particuliers, se sont rapidement associés à ce combat dès 2012, pour la préservation de la biodiversité, de la santé publique, des paysages, du patrimoine, d'abord sur le terrain et jusqu'aux recours en justice. 

    Malheureusement, la folle certitude des promoteurs, pour imposer leur vision du « tout sport », dominant, point de vue dorénavant reconnu comme erreur manifeste, s'est faite prévalente en se jouant de tous les intervenants. Ceux mobilisés en faveur des intérêts prioritaires et naturels du Lac d'Aiguebelette, mais aussi de ceux qui ont voulu chanter avec leurs Sirènes.

    La tenue de la compétition reconnue par la Cour d'Appel comme d'intérêt public limité, aurait pu se dérouler sur dispositif totalement démontable après l'évènement. Les promoteurs n'ont même pas voulu étudier cette alternative que nous tous proposions dès les balbutiements du projet.
    Aujourd'hui, bien que les juridictions administratives (4 fois) aient toutes reconnu l'illégalité du dispositif, qu'ils soient bâtiments, pontons, champs de bouées, corps-morts, socles bétonnés... ils sont.

    Les démolitions prononcées en 1ère instance auraient pourtant permis de restaurer les espaces afin que la nature reprenne ses légitimes droits. La Cour d'Appel a préféré appliquer un principe de précaution imaginant des risques potentiels de pollution de l'eau en cas de travaux. Nous aurions bien aimé que la même décision ait été prise lors des recours urgents que nous avions posés avant toute construction en 2013.
    C'est à ce moment là que les risques existaient vraiment. Malgré tout, et malgré les recours en référé, le saccage a pu se faire... à tort.

    Les décideurs zélés n'auront légué qu'un héritage préjudiciable à tous, devenu un véritable gâchis.
    • Les sportifs locaux sont amers,
    • Les instances sportives révèlent être déçues d'un bassin compliqué à gérer,
    • Les élus et le public ont été trompés,
    • Les habitants se sont divisés,
    • La nature a été saccagée,
    • Le patrimoine des palafittes n'a pas été respecté,
    • Les constructions ont sacrifié des espaces de bien commun,
    • Les travaux ont fait fi des risques de pollution pour l'eau potable,
    • Les finances publiques ont été gaspillées,
    • La médiatisation du Mondial 2015 n'a pas fait preuve de bénéfice local,
    • etc...
    Le lac d'Aiguebelette, est aujourd'hui une Réserve Naturelle Régionale, soulignée comme prioritaire par les tribunaux. Elle devrait dorénavant se poser en gardienne efficace des caractères naturels et archéologiques si malmenés dans ce dossier. 

    Restent encore quelques points à faire avancer, ce n'est pas fini....
    Néanmoins, une jurisprudence est née. Le patrimoine naturel protégé ne pourra plus être détruit pour des intentions sportives souvent « grossies », et finalement bien surfaites.

    24 octobre 2018

    NATURA FORTISSIMA ! JUSTICE !!!


    4ème JUGEMENT POSITIF POUR LE LAC !

    La Cour d'Appel confirme le jugement d'octobre 2017 de première instance, en faveur de la nature et du patrimoine :  le bassin d'aviron a bien été illégalement construit (c'est donc une certitude constante). 
    Tous les arrêtés pris pour son aménagement restent annulés.
    Pourtant, la Cour a annulé l'ordonnance de démolition, préférant que la nature ne soit plus perturbée et que le risque de pollution par des travaux au lac ne puisse exister.
    Nous entendons ce dernier postulat avec compréhension... car cette argumentation vient, par la même occasion, confirmer que les constructions initiales ont bien été faites avec, et malgré, le risque de pollution et la destruction de l'environnement.
    Nous notons que ce point fera jurisprudence pour d'autres idées farfelues qui viendraient à investir les imaginations de constructions futures dans le lac et les périmètres de protection des captages d'eau (telle la tour).

    Les procès lancés en 2013, jugés en 2014 puis encore en appel en 2016, et ceux lancés en 2015, jugés en 2017 puis, ce mois d'octobre 2018,  en Appel, ont tous confirmé le bien-fondé des arguments posés pas les associations de protection du lac d'Aiguebelette. Le Conseil Départemental et ses appuis ont pourtant voulu imposer leur "envie" de nouvelles installations d'aviron, créées dans le déni des alternatives, à tout prix. Ils ont eu tort d'avoir "oublié" que le lac d'Aiguebelette était vivant.  

    Depuis 2009, et sous forme de Collectif dès 2012, nos petites associations ont dû faire face à plusieurs fronts du Conseil Départemental : des constructions d'aviron agressives, la puissance de ses moyens de communication, son budget hors d'équilibre avec le nôtre, les influences de ses réseaux parfaitement dévoués, etc.
    Erreurs, destructions, tromperies ont dû être démontrées, consciencieusement et dans l'honnêteté des faits, puisque nos alertes et demandes raisonnables n'avaient pas été entendues. Nous l'avons fait. Les tribunaux ont mené des instructions de fond.
    Ils ont jugé.
    4 fois.

    Sachez que pour maintenir le cap de la défense définitive que nous menons contre cet aménagement pérenne de bassin d'aviron Ouest, inutile et destructeur, nous devions être sûrs que notre combat mené était juste. Sans quoi, aucun soutien n'aurait été possible.

    Vous, les donateurs, les encourageurs, les forces souterraines du mouvement, vous en êtes un essentiel moteur.
    Vous savez que notre lutte est la bonne, qu'elle doit réussir et qu'elle sert aussi à démontrer aux édiles, ce qui ne doit et ne devra jamais plus être infligé au lac d'Aiguebelette.

    BRAVO ! FIERS !

    25 mai 2018

    LE FOEHNTON.Episode 13...TARTUFFADE

    Une bonne Tartuffade en plat de résistance.
    De la plaquette CCLA, voyons l'affirmation : (Page 3 Col.2 §5)
    extrait plaquette CCLA
    Les tensions "éteintes"... Les élus CCLA voudraient-ils se voiler la face ? Savent-ils que les tensions ne pourront cesser que lorsque le lac retrouvera son véritable équilibre des usages ?
    Et, histoire de rappeler d'où partent les coups actuels  :
    • le Conseil Départemental vient de lancer un nouveau procès contre les jugements favorables aux associations... Cela réactive quelques tensions, non ?
    • Les élus CCLA viennent de diffuser cette brochure mensongère et attentatoire, de 4 pages quadrichromie, dans toute les boîtes aux lettres locales... Cela réactive quelques tensions, non ?
    MdL remparts
    "L'absence de dégradation du site naturel" : Les élus CCLA seraient-ils retranchés dans la Maison du lac ? Ils n'auraient donc rien vu ? Impossible.
    Alors, c'est qu'ils tentent de se faire une virginité. C'est loupé !

    "Le renforcement des équilibres" : Nous avons observé le contraire : renforcement des déséquilibres et apport d'handicaps nouveaux pour les autres usages.  Les élus CCLA se trompent carrément.

    Affirmer des contre-vérités (traduction : mensonges) n'en fait pas la réalité. 

    22 mai 2018

    LE FOEHNTON.Episode 12...COULEUR GRAND TEINT

    Pigments naturels pour maquiller la pâleur...
    De la plaquette CCLA, voyons l'affirmation : (Page 3 Col.2 §4)
    extrait plaquette CCLA
    Ouh la la !!! L'aviron serait donc chargé de la promotion mondiale du lac ? Ça craint...
    En effet, quel grand routard se souvient du lieu du Championnat du monde d'aviron en 2004 ou en 2012 ?
    Et se précipiterait ainsi à Gifu ou à Banyoles, destinations rameuses si médiatisées alors ?

    Donc, nous sommes plutôt persuadés que ce sont le lac protégé, sa baignade douce, son paysage bucolique, ses randonnées baladeuses, sa beauté naturelle, sa pêche réputée, ses barques ancestrales, sa gastronomie goûteuse, sa sérénité légendaire, son environnement nature, sa culture rurale, son patrimoine archéologique Unesco, qui concourent à assurer son attrait et sa notoriété (même internationale). 

    exemple communication aviron 2015
    Car, les chiffres et les résultats du Championnat du Monde aviron 2015 (et ses précédents), ont démontré, encore plus, que l'attractivité aviron est très artificiellement promue à coup de millions...

    ... en se réhaussant, aussi, de parures d'émeraude si séduisantes...

    que le lac d'Aiguebelette lui offre, pour faire-valoir.  

    08 mai 2018

    LE FOEHNTON.Episode 6. PLOUF !

    La mariée était pourtant si belle... 
    De la plaquette CCLA, voyons l'affirmation : (Page 2 Col.2 § 5-6)
    extrait brochure CCLA
    Sur la réussite sportive, les afficionados étaient ravis ! Heureusement ! car avec la débauche des moyens alloués, louper l'organisation aurait manifesté d'une très inquiétante incompétence. 

    L'expression "respectueuse de l'environnement" utilisée. Permettez-nous de rire. 

    La une commentée du rapport 
    On en vient aux retombées socio-économiques... :
    • Les fonds publics dépensés : coût 9 Millions € hors salaires non révélés (!?!). 
    • Les retombées économiques évoquées : 11 Millions € de chiffres d'affaires estimés, générés sur les 2 départements (Savoie/Haute Savoie). 
    • En CCLA, le commerce n'a pas été le bénéficiaire des retombées du mondial, car seulement 6300 séjournants estimés pour un Chiffre d'affaires d'environ 400 000€ sur le bassin du lac, sur la période (base moyenne dépense/jour). Pas mieux que le tourisme du lac ou peut-être moins bien ?
    • La reconnaissance internationale ? Depuis 2015, au lac, pas d'Américains ou Chinois plus qu'avant... On savait cette annonce trompeuse car les mêmes promesses de notoriété mondiale avaient été utilisées en 1997... sans que la queue d'un début de développement ultérieur de touristes internationaux ne soit constatés, à part la croissance... des égos auto-persuadés.
    • Perdues... 20 000 entrées de plages payantes au lac d'Aiguebelette en 2015 (avec leurs accompagnants et enfants) pour cause de fermeture de certaines plages et d'évitement volontaire de la destination. Pourtant, en 2015, les plages de Savoie/Hte Savoie ont vu une hausse de leur fréquentation. Traduction : Tourisme économique perdu à Aiguebelette.
    • Le désordre sociétal :  Là, c'est carton plein apporté par le Conseil Départemental au Pays du lac d'Aiguebelette. 💔
    • Les dégâts environnementaux : durables et incommensurables. Réparation indispensable !
    • Les désaffections des constructions d'aviron des années 80 : Laisser pourrir les bâtiments plutôt que les rénover et d'optimiser leur fonction = gâchis des investissements, dégradations du paysage, encouragement au squatt, mépris de la qualité environnementale et paysagère du site d'Aiguebelette...
    • La fête populaire de 2015 : 10 millions € pour une animation de 35000 spectateurs ??!!... Remarque comparative : Le festival Musilac d'Aix les bains, avec le tiers de ce budget fait le double d'entrées (même pas gratuites), booste sa propre économie locale et ne saccage pas son lac...
    On s'arrête là, le bilan pour Aiguebelette est honteux.
    Dire que certains élus CCLA s'en enorgueillissent ! Le bal des égos ?

    26 avril 2018

    LE FOEHNTON.Episode 2: POTAGE D'HERBES

    Herbiers précieux pour la qualité des eaux et la bonne santé de la faune.

    De la plaquette CCLA, voyons l'affirmation : (Page 2 Col.2 § 5-2)
    extrait
    D'abord, on lit qu'il "avait été évoqué un risque de...".
    Pas du tout ! Il a carrément été démontré qu'il y avait eu destruction de Naïades. 
    Le Conseil Départemental, lui-même, a demandé en 2014 une AUTORISATION DE DESTRUCTION pour les herbiers de Naïades qu'il allait arracher aux montages et démontages du bassin Ouest d'aviron... Serait-ce donc une vue de l'esprit du Département ? NON, C'est ce qui a eu lieu... 
    Nos avertissements n'ont pas été une "évocation de risque" mais une véritable alerte totalement justifiée.

    D'ailleurs les destructions des herbiers ont été certainement supérieures à ce qui a été annoncé. En pleine floraison, les graines ont été disséminées partout, tout autour du massif initial, mais aussi emportées au large. Les câbles ont charrié des plants sur tout le lac... Ce fut un carnage. 
    Alors, depuis, vengeance de la belle nature, les graines disséminées ont refait des bébés Naïades.  Cela ne fait que démontrer l'énormité des destructions faites lors du Mondial de 2015.  Cela confirme l'erreur monumentale d'avoir choisi ce lieu d'implantation pour le bassin qui ne pourra qu'être confronté à ce jardin des plantes dont les semences ont encore agrandi la superficie initiale.
    Et la CCLA ose en déduire que la destruction serait.... bénéfique... !!!

    Du coup, il serait encore plus impactant dorénavant, de manipuler des câbles dans ce périmètre de plus en plus protégé et prioritaire pour la santé du lac.
    Allez, on ne résiste pas à vous remontrer les images...

    Arrachage et dissémination 
    Destruction des Naïades protégées

    Et en rajouter chaque jour

    Quant aux constructions des pontons en 2013, rappelons qu'elles étaient prévues initialement en pleine zone des herbiers, que le Conseil Général faisait mine d'ignorer.
    Ce ne sont pas les élus qui ont empêché les constructions en plein massif. Ils osaient, au contraire, affirmer qu'il n'y avait absolument pas d'herbiers protégés sur le lieu d'implantation de leur projet...
    La CCLA ? Elle n'a pas réagi à nos avertissements... Bien sourde et peu prolixe pour protéger le lac, elle encourageait au contraire, imperturbable, le projet destructeur.
    L'histoire dit que nous avions raison d'alerter. L'herbier est dorénavant sous surveillance et, heureusement, encore plus protégé.

    OUI, c'est bien le Collectif des opposants, par son action et la production d'un constat d'huissier fait sur les lieux,  qui a obligé le Département à modifier l'implantation des pontons, et à la mise en place de la surveillance des végétaux...

    23 avril 2018

    LE FOENHTON.Episode 1: PAYSAGISME

    La mémoire, ah la mémoire... !!!??? Selon la CCLA tout cela n'aurait donc pas existé en 2013/2014. Aucune cicatrice !
    Certes la nature est toujours la plus forte. 4 ans après travaux, elle sait se refaire le maquillage. Pourtant les stigmates des agressions sont toujours visibles.
    De la plaquette CCLA, voyons l'affirmation : (Page 2 Col.2 § 5-1)
    extrait
    Effectivement, chacun a bien vu, constaté, collecté les données, et bien mémorisé. Rien n'est oublié de la qualité paysagère qui a été dégradée par les aménagements du bassin d'aviron Ouest.
    L'affirmation est donc... hum, comment dire ?... Une contre-vérité.

    ILLUSTRATIONS D'IMPACTS :
    Plage de pré argent naturelle AVANT, bétonnée APRES... dixit de qualité "paysagère!"
    Côte sauvage Est défrichée, empierrée, bétonnée... dixit de qualité"paysagère!"
    Côte sauvage Est déboisée, arbres plongeants détruits, dixit de qualité "paysagère!"
    1er massacre "paysager!" des arbres cinquantenaires de Pré argent
    Les déchets"paysagers!" laissés sur la plage de Lépin par le chantier
    Les affouillements et dégradations "paysagers!" des constructions en Plage de Pré argent
    Les bétonnages "paysagers!" en rive Est.
    Déboisement "paysager!" pour les mires
    Les constructions "paysagères!"de pontons additionnels
    Les 3 pontons ajoutés au lac... dixit de qualité "paysagère!"

    Etc... Etc... Etc...

    10 mars 2018

    EN MARCHE POUR LA COUR D'APPEL...

    A cette heure, le Tribunal Administratif de Grenoble a annulé par 3 fois, en 2014, en 2016, en 2017, toutes les autorisations des aménagements d'aviron Ouest, sur des motifs multiples.
    De plus, en Octobre dernier, il a ordonné le démantèlement dans les 6 mois des installations non régularisables et incompatibles avec la Réserve Naturelle.
    L'exécution doit intervenir avant le 17 avril prochain.

    Les promoteurs du bassin ont pourvu en Appel le jugement. Mais il est toujours en vigueur car il n'est pas suspensif de son exécution.

    ex.Najas arrachées au montage des câbles
    Alors, nous avons le devoir de défendre l'intégrité du lac, encore plus avant.
    On va le faire encore ! Vous qui aimez le lac dans son simple appareil, vos indignations nous offrent un moteur puissant.

    Vos DONS nous parviennent, sur le web et par chèque.
    Pour les retardataires, c'est par ICI.
    SOYEZ FIERS, CAR VOS PARTICIPATIONS NOUS ASSURENT DÉJÀ DE POUVOIR POURSUIVRE CETTE DÉFENSE EN COUR D'APPEL...  

    MERCI !! 
    Surtout ne cédez pas aux sirènes de ceux qui cherchent à discréditer notre action.
    NE LÂCHEZ RIEN ! 

    01 décembre 2017

    ECLAIRAGE SUR UN FOND DU JUGEMENT

    Aujourd'hui, nous détaillons une des parties du jugement. C'est bien le fond qui y a été jugé, comme toujours au tribunal.  Il semble utile de l'affirmer, car beaucoup croient ou répandent l'idée, que le jugement ne concerne que la forme. Ce n'est pas le cas. 

    Par exemple, concernant l'arrêté du 3 juin 2014, ayant autorisé la coupe et la destruction d'herbiers Najas par le Conseil Général de la Savoie pour la réalisation de manifestations sportives sur le lac d'Aiguebelette (Coupe du monde aviron 2014 et Championnats du monde d'aviron 2015). 

    Porté par le collectif requérant au devant de la justice, il a été annulé car illégal. La conformité aux prescriptions du code de l'environnement n'est pas respectée.
    En 2014 la RNR n'existe pas encore, elle n'est donc pour rien dans l'annulation de cet arrêté non conforme aux codes légaux.

    Explication
    Le tribunal a retenu que la destruction ne peut pas être accordée pour les raisons invoquées. L'intérêt public majeur n'est pas démontré, ni par les retombées économiques, ni par les retombées pour l'aviron. En outre, il aurait fallu que le Conseil Général démontre que les solutions alternatives pour implanter le ponton d'arrivée avaient été étudiées et auraient montré qu'aucune autre possibilité d'aménagement n'existait. Cela n'a pas été fait. 
    Il est retenu par le tribunal, que le lac d'Aiguebelette dispose d'attraits autres que les compétitions d'aviron pour assurer sa promotion et son attractivité, par exemple par les sites palafittiques UNESCO ou bien par son intérêt environnemental

    Vous pourrez mieux comprendre les impacts de la destruction des herbiers protégés, en regardant notre vidéo du démontage de câbles du bassin lors du Championnat du monde d'aviron. Exemple édifiant, et il faut imaginer que cela concernait 6 câbles. Vous pouvez additionner la même proportion de dégâts lors du montage, mais dans l'autre direction. Tout n'a pas été pris en compte dans l'étude, notamment disant que les opérations étaient conduites avec des moteurs électriques...Une contre-vérité de plus, on le voit bien ici.

    Commentaires :
    Conclusion, aucune compétition d'aviron ne pourrait désormais suffire à justifier la destruction des NAJAS protégées. 

    Nous le disons depuis toujours, le bassin a été bâti sur un tracé qui n'aurait jamais dû être choisi. Il l'a été grâce à la production "d'études" préalables insincères et "adaptées" pour servir le projet.

    Le Tribunal, ici, a assuré les valeurs du droit que nous défendons. Mais au delà du seul contentieux, il conforte le sens même des arguments et des priorités que nous avons fait valoir. 
    Alors, rappelez-vous, et notre site en garde toutes les traces, que nous avons tenté sans cesse les approches pour modifier le projet et le rendre temporaire (FISA, Conseil Général, Préfecture, CCLA, etc...).
    Avec vous dans les manifestations et avec vous dans les pétitions, nous avons espéré être entendus et susciter la raison chez les promoteurs des dégradations que nous avions annoncées.
    Les dégâts ont été réalisés, quelquefois encore pires que ce que nous avions imaginé.

    Les décideurs portent l'entière responsabilité de tous ces gâchis qui auraient pu être évités. 

    31 août 2017

    HE OH l'administration ???

    Suite à notre demande de rencontre, voici la réponse étonnante du Département reçue en JUIN dernier (VOIR).  
    Cet interlocuteur nous est inconnu. D'ailleurs, il ne nous connaît pas non plus. Est-il bien en phase ? Cela ne semble pas être le cas.

    Notre courrier du mois de MAI sollicitait une nouvelle étape par une réunion, fort précisément pour faire le point des remarques des administrations reçues précédemment -VOIR notre post à ce sujet - et nous permettre, à tous, d'avancer sur le projet concerté de réadaptation du bassin d'aviron Est, que nous avons amorcé avec le Département et la CCLA.

    Voilà que notre demande, pourtant claire, n'obtient pas de vraie réponse.  De plus, le signataire prend l'initiative de transmettre notre courrier à d'autres administrations. 
    Mais pourquoi faire ? 
    L'inutile gesticulation administrative serait-elle une façon d'évincer le dialogue ?

    REAFFIRMATION
    Nous souhaitons pouvoir poursuivre le processus amorcé, avec les personnes et les interlocuteurs qui connaissent le dossier des constructions d'aviron de 2015, tout autant que le chemin déjà parcouru par notre contestation depuis 2012. 
    Rappelons que celle-ci a obtenu des avancées positives, posé des limitations aux exagérations préjudiciables pour le lac et sa nature, eu la reconnaissance de son action par la justice, etc..  
    C'est donc avec sérieux que se doivent d'être entendues les propositions que nous élaborons dans l'intérêt commun.

    04 juillet 2017

    PLUS D'1 AN SANS SE VOIR : ON SE RENCARDE ???

    Nous demandons la reprise de discussion avec le Département. VOIR. Rappelez-vous : nous participons depuis fin 2015 à une réflexion positive pour rendre le sport aviron à son tracé historique et lui assurer des compétitions sereines et durables, plus compatibles avec les autres usages, le patrimoine culturel, la santé publique...

    Après que le dossier d'intention mis au point ensemble ait été adressé en juin 2016 aux administrations pour recueillir leurs avis, nous avons attendu que celles-ci se prononcent.

    3 ont répondu : Le PREFET de Savoie, la DDT de Savoie, la DREAL (Région).
    Seul le préfet de Savoie émet un avis défavorable pour raison de chutes de pierres sur la route RD921... Très bizarre ! 

    Car, nous devons préciser que, fort justement, le dossier annonçait l'intention du déplacement total du public. Celui-ci serait acheminé hors de la route, d'une part, et côté Maison du Lac, d'autre part. Au vu de la réponse, nous sommes en droit de nous étonner que cette administration aie interprété différemment le dossier ???
    Serait-ce les prémices d'une fin de non recevoir ? Ce serait tellement dommage pour l'avenir de ce sport à Aiguebelette. Sans solution alternative, il devrait donc définitivement être interdit de compétition sur le bassin Est à cause de ses spectateurs, ou bien concourir sans public, ou bien n'avoir droit qu'à 2 compétitions par an, en tout et pour tout, à l'Ouest. Impensable !
    scénario tribune Maison du lac
    scénario tribune rive Est

    Nous espérons défendre l'intérêt de tous les usages et, aussi, celui du sport aviron d'Aiguebelette.
    A ce stade, il semblerait qu'il soit nécessaire que nos éléments puissent s'étayer d'explications supplémentaires plus consistantes pour espérer trouver un écho vraiment attentif aux propositions positives du dossier. Nous devons donc reprendre les discussions et travailler ensemble à plus de concret. 

    Mr Sarrand, directeur des services du Département, avait marqué son ouverture à ce que nous avancions vers une étude large des évolutions et de ses conséquences. Nous demandons la poursuite du processus car nous sommes tournés vers les actions positives...

    30 juin 2017

    L'EAU !!! Ô....Oooo...LA..LA !...HOLÀ !

    Le préfet de Savoie vient de prendre un nouvel arrêté pour restriction d'eau en période de sécheresse...
    Nous sommes tous concernés.

    Pour faire simple, nous copions le texte...

    A R R E T E
    Article 1er :

    L‘arrêté préfectoral n°2017-0012 du 5 janvier 2017, plaçant le département de la Savoie en situation de vigilance, est abrogé.

    Article 2:


    Au regard des critères définis dans l'arrêté préfectoral n°2016-1094 fixant le cadre des mesures de gestion et de préservation de la ressource en eau en période d’étiage pour les cours d’eau et nappes souterraines pour le département de la Savoie , la situation pour la gestion de la sécheresse est la suivante :

    Pour les eaux superficielles :

    BASSINS DE GESTION  = SITUATION DE GESTION
    Lac du Bourget - Albanais - Bauges   =  alerte
    Combe de Savoie-Val Gelon = vigilance
    Avant-Pays savoyard  = alerte
    Beaufortain - Val d’Arly  =  vigilance
    Tarentaise  =  vigilance
    Maurienne  =  vigilance

    Pour les eaux souterraines : situation de vigilance sur tous les bassins de gestion.

    Article 3 : MESURES DE PORTEE GENERALE

    Article 3.1 – prévention et préservation

    Prévention incendie

    Conformément à l’article L 2213-32 du CGCT, chaque maire doit en permanence garantir la disponibilité d'une réserve d'eau suffisante pour permettre la lutte contre un incendie. En fonction des risques à défendre, le ou les réservoirs doivent permettre de disposer d'une réserve d'eau d'incendie d'au moins 30, 60 ou 120 m3, compte-tenu, éventuellement d'un apport garanti pendant la durée du sinistre.

    Préservation des zones de frayères

    En application de la loi de 1993 sur la circulation des véhicules à moteur, la circulation, le passage, et le stationnement (moto, 4X4) dans le lit des cours d’eau sont interdits.

    Débit réservé dans les cours d’eau

    En application de l’article L214-18 du Code de l’Environnement, tout prélèvement doit impérativement être interrompu dans un cours d’eau (ou dans sa nappe d’accompagnement) dès lors que le débit est inférieur ou voisin du débit minimal garantissant la vie, la circulation et la reproduction des espèces qui peuplent les eaux.

    Article 3.2- Restriction

    Les mesures de limitation des usages de l’eau, rappelées ci-dessous, prévues par l’arrêté cadre susvisé sont mises en oeuvre à compter de la publication du présent arrêté, dans le bassin de gestion « Lac du Bourget / Albanais / Bauges » et « Avant-Pays savoyard ».

    Les prescriptions définies ne s'appliquent pas aux prélèvements effectués en vue d'assurer les usages prioritaires à savoir l'alimentation en eau potable et l'intervention des services d'incendie et de secours.

    Sont interdits :

    Mesures d’interdiction générales :

    - le lavage des véhicules hors des stations professionnelles sauf pour les véhicules ayant une obligation réglementaire (véhicules sanitaires ou alimentaires) ou technique et pour les organes liés à la sécurité ;
    - de 8 h 00 à 20 h 00 : l'arrosage des pelouses, des espaces verts publics et privés, des golfs, stades et espaces sportifs de toute nature (les jardins potagers, et les « greens et départs » de golf ne sont pas concernés) ;
    - Le fonctionnement des fontaines publiques en circuit ouvert sauf pour raison de salubrité des réseaux d'adduction ;
    - le lavage des voiries sauf impératif sanitaire et à l'exclusion des balayeuses laveuses automatiques ;
    - le remplissage des piscines privées sauf première mise en eau pour livraison après construction ;
    - Les prélèvements directs dans le milieu hydraulique superficiel dits domestiques (au sens de l'article R.214-5 du code de l'environnement, à savoir inférieurs à 1000 m3 par an) ;
    - Les vidanges de piscines sauf justification sanitaire ; le rejet doit impérativement avoir fait l’objet d’une neutralisation préalable du chlore et du pH.

    Article 4 : MESURES RELATIVES AUX GESTIONNAIRES DE RESEAUX D’EAU POTABLE

    Afin de permettre un suivi régulier de l'état de la ressource en eau et de réagir rapidement après l'observation d'une évolution de la situation, les mesures suivantes sont activées :

    - Tous les services gestionnaires des ressources AEP - que leurs données (débits de sources, niveaux des nappes) soient utilisées comme indicateur du niveau de sécheresse ou non - suivent et transmettent aux services de l’Etat leurs données chaque semaine ;
    - Dans la mesure où le niveau des ressources utilisées ferait craindre un risque de déficit, le gestionnaire du réseau transmet impérativement l'ensemble des informations recueillies à la DDT, à l’ARS et au Service Départemental d'Incendie et de Secours.

    Article 5 : MESURES RELATIVES AUX INDUSTRIELS ET ARTISANS

    Les ICPE soumises par l'inspection des Installations Classées à la fourniture d'informations complémentaires au titre de la mise en application du plan d'action national sécheresse communiquent aux services de l’Etat leur Plan d'Économie d'Eau.


    Article 6 : MESURES RELATIVES A L’AGRICULTURE

    L’irrigation est interdite de 10 h 00 à 18 h 00, sauf irrigation aux gouttes à gouttes ou micro-aspersion. L’irrigation à partir de retenues d’eau constituées en période de fonte des neiges reste autorisée ; l’utilisation directe des eaux stockées dans les bassins pluviaux est également autorisée.

    L’abreuvement des animaux ne fait pas l’objet de restriction.

    Article 7 : DUREE DE VALIDITE

    Les dispositions du présent arrêté sont valables au plus tard jusqu'au 30 septembre 2017.

    Cependant, les présentes dispositions pourront être prorogées, annulées ou renforcées en fonction de la situation météorologique et hydrologique.

    Article 8 : SANCTIONS

    Tout contrevenant aux dispositions du présent arrêté s’expose à une peine d’amende de 5ème classe (jusqu’à 1 500 euros et, si récidive, jusqu’à 3 000 euros).



    27 avril 2017

    SACCAGE ET RATAGE ?

    Toujours là ! En sourdine, car l'action patiente dans les antichambres de la justice. Cependant, nous maintenons la veille permanente et les informations locales.

    Et bien voilà comment les passe-droits que se sont accordés le Département et les autres administrations pour créer les constructions du bassin d'aviron Ouest, font des émules.

    Pour la 3ème fois depuis 2015, des particuliers suivant le "bon exemple" des Collectivités, s'octroient d'office des dérogations aux règles communes. Coupant des arbres sur les berges protégées, esquintant des roselières, empierrant, de-ci, ou bétonnant, de-là, les rivages.... Le tout sans autorisations légales et sans vergogne.
    L'exemple donné par les collectivités a créé une forme d'impunité qu'espèrent, par équivalence, les riverains. Logique ?


    2 cas ont été vus à Aiguebelette-le-lac sur des rivages sauvages et zones biotope, et 1 cas à St Alban de Montbel en pleine zone biotope.

    Est-il besoin de rappeler les contraventions réalisées dès 2013 pour l'aviron, sans entraves autres que celles que nous avons portées.  Malheureusement, elles en sont les regrettables précédents.

    La CCLA est gestionnaire de la Réserve Naturelle Régionale du Lac d'Aiguebelette depuis 2015. En conséquence, son rôle se trouve encore sur-renforcé pour porter les faits de dégradation du patrimoine protégé devant les juridictions compétentes. Lors, les élus CCLA n'ont pas empêché les constructions 2015 d'aviron encourageant même tous les dérapages du Département.

    Cette fois encore, la gardienne CCLA entretient quelques flous sur les poursuites qu'elle devrait avoir engagées. Sont-elles actées...ou non ? Les réparations vont-elles avoir droit de cité ? Aucune information ne filtre auprès de la population. La volonté de défendre le droit de la nature serait-elle toujours un peu faiblarde quand il s'agit de passer à l'action ?... Est-ce "Open bar" ?

    Aiguebelette artificialisation berge
    Aiguebelette coupe rase végétale et arbres

    St Alban - artificialisation berge

    28 octobre 2016

    ESPOIR POUR ROYBON ! BOUFFÉE D'OXYGÈNE PENDANT NOTRE APNÉE...

    Encore un peu d'espoir ! Le rapporteur public pourrait demander la confirmation des annulations à Roybon ...VOIR 
    Le droit sauvera-t'il cette terre précieuse de marais et de forêt Iséroise avant qu'il ne soit trop tard ?

    Rappelez-vous : Le beau lac d'Aiguebelette, lui, n'a pas eu cette chance de pouvoir faire stopper les travaux destructeurs du bassin d'aviron. Les référés n'ont pas joué le rôle attendu et tous les chantiers ont été lancés. Pourtant sur permissions obtenues sur bases faussées, tronquées, voire sans aucun permis.

    ... et donc illégalement.
    C'est ainsi que notre collectif poursuit, encore aujourd'hui, plusieurs procédures devant les tribunaux de Grenoble et Chambéry. Pour faire valoir le droit, tant que faire se peut... c'est à dire au maximum.

    • Le droit du lac à être protégé, comme cela lui est dû,
    • Le droit à la sécurité pour les citoyens avec leur précieux captage d'eau potable mis en danger, 
    • Le droit de la faune à voir ses habitats maintenus, 
    • Le droit des rivages sauvages à rester intacts,
    • Le droit des plantes aquatiques à ne pas être détruites inutilement, 
    • Le droit du patrimoine archéologique à garder son intégrité,   
    • Le droit des territoires à garder leur urbanisme contrôlé,
    • .....
    Le temps passe à attendre la justice, bien sûr... mais on aime attendre en imaginant qu'elle est ce contre-pouvoir bien indispensable.
    Souvenir :destruction de la côte sauvage
    souvenir :arbre condamné à Pré argent