Lettre S.Tomamichel cliquez |
Un pavé dans le lac qui tombe pile pour prologue de notre feuilleton. Nous débutons par la publication, avec l'autorisation de son auteur, d'une copie de lettre qu'il nous a communiquée pour information après l'avoir adressée à Mr le Président de la CCLA. Ce n'est pas banal, et nous pensons qu'elle pèse dans la balance de la vérité...
Elle nous permet de revenir sur la protection environnementale du lac et de remettre les pendules à l'heure de cette épopée telle qu'elle a réellement été menée.
Car la CCLA s'approprie un peu vite les lauriers de l'histoire qu'elle n'a pas vraiment dans son héritage.
Car la CCLA s'approprie un peu vite les lauriers de l'histoire qu'elle n'a pas vraiment dans son héritage.
Quand (Page 2 §4) on lit : "la politique menée par les élus intercommunaux a toujours été dictée par le souci de protéger le lac." C'est FAUX !
C'est bien la lutte des habitants et des usagers bienveillants de la nature qui a été la faiseuse de progrès environnemental. Les élus n'ont pas pu faire autrement que de prendre en compte les volontés de ces alerteurs-créateurs à forte conscience locale écologiste, car ce n'était pas leur priorité.
entête des statuts du 16 mars 1973 |
En mars 1973, fut créé le "Comité de Défense du lac d'Aiguebelette contre la pollution" cité dans la lettre de Serge TOMAMICHEL. On comprendra mieux ci-après que son sang n'ait fait qu'un tour après réception de la brochure ...
Car c'est bien son père, Georges TOMAMICHEL, éminent initiateur avec ses compagnons d'alors (aux noms de BRUNET, DUPORT, GRIMONET (les), SAUSSAYE, et d'autres encore), tous conscients des urgences à conduire une véritable protection du lac, qui forgeront, de haute lutte (au pluriel), la politique environnementale locale, obligeant les élus et leurs syndicats.
- Interdiction des moteurs thermiques au lac, manifestations et négociations en Préfecture,
- Interventions pour la protection des roselières et le marnage du lac,
- Démarches pour la maîtrise de l'urbanisation côtière,
- Obligation à la récupération des rejets des travaux de l'autoroute AREA.
- Incitations à créer le ceinturage du lac pour les égouts,
- Interventions pour mise en place des premiers ramassages des ordures ménagères,
- Surveillance des pollutions, recueils et analyses de laboratoires,
- etc...
Ces précurseurs du COMITÉ, avec les pêcheurs de l'APMAA, mettront la pression constante sur les autorités locales et verront arriver d'autres initiatives dans les années 80, avant qu'elles se rejoignent et renforcent le réseau associatif (ASSEA à Aiguebelette, ADSNMLA à Nances) pour finalement fusionner en ce qui deviendra FAPLA en 1985...
Les anciens s'en souviennent encore et leur descendance a la mémoire vive.
Les anciens s'en souviennent encore et leur descendance a la mémoire vive.
C'était au temps des élus pour "servir", mais aujourd'hui pour "se servir" (un peu de gloriole et quelques fifrelins)
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