L'invitation de Mr Gaymard à rencontrer notre collectif ce 8 avril a été suivie. Non par Mr Gaymard, Président du Conseil Départemental Savoie, excusé pour cette 1ère occasion d'échange, mais par Mr Arthaud-Berthet, Conseiller du Canton Bugey Savoyard, accompagné de 7 responsables professionnels des services du Département, en responsabilité du Championnat du monde d'aviron 2015. La CCLA accompagnait avec son Président, 2 Vice-présidents et le Directeur. Notre délégation était constituée de 7 personnes.
Notre appréciation en résumé :
D'abord des échanges de points de vue divergents sur les différentes étapes décisionnelles, la concertation depuis 2009 et les révélations tardives du projet de nouveau bassin en 2012, l'écoute effective ou non, etc... Quelques mémoires de chaque partie ont été rappelées s'attardant un peu sur ce passé fâcheux.
Ensuite, l'avenir du nouveau bassin est abordé.
La CCLA et le CD73 (ex CG) sont sur une posture "Maintenant que c'est fait, passons à autre chose...!" ou "Faites un effort 15 jours par an !" rappelant aussi les avancées consenties par le Département, notamment pour la libération maximale de l'entrave du nouveau bassin, alors que toutes les compétitions étaient prévues à l'origine sur les nouvelles installations. Un rappel des chutes de pierres de la route Est en préambule de l'origine du projet, est l'argument phare.
Le Collectif SOS LAC a souligné, quant à lui, les atteintes durables faites au lac et aux usages, l'expansion des espaces utilisés, tout en regrettant d'avoir été obligé de prendre les voies de la justice pour faire entendre ses voix. Rappelant les incompatibilités du nouveau bassin et de son fonctionnement, fût-il pour "2 fois par an". Il est avéré toujours trop préjudiciable, et construit d'un magma d'irrégularités. Quant aux dits engagements d'utilisation limitée, ils sont encore bien peu contractuels pour être considérés comme réalistes ou tenables.
La solution raisonnable reste le retour au bassin Est et démantèlement de l'Ouest, même avec un curseur de temps discutable ou un démontage partiel. Nous pourrions dans ce cas retirer les recours juridiques. Le déroulement du Mondial serait serein.
Alors, nous avons de nouveau proposé que le Département se penche sérieusement sur ce retour au bassin historique. Dispositif qui satisfera sans nul doute à l'après 2015, avec quelques aménagements pour régler l'accueil du public en dehors de la route. Nous avons d'ailleurs souligné que celle-ci demande aussi, à être aménagée et sécurisée pour l'ensemble de la population.
Bien que des réserves fortes se soient exprimées, nous avons néanmoins obtenu l'assurance d'un rendez-vous nouveau, programmé au 4 mai prochain, pour "étudier" un scenario d'après 2015.
Entre gens de bonne volonté, le dialogue se poursuit...
MAIS LA LUTTE CONTINUE.
MAIS LA LUTTE CONTINUE.
Très cher Collectif, surtout ne lâchez rien car vous avez en face de vous des gens qui mentent comme ils respirent. Pire, des affabulateurs près à nous endormir debout pour s'accaparer de tout le lac au détriment de tous les autres utilisateurs. C'est tous des beaux parleurs mais rien de concret pour la protection environnementale et j'en passe... Trop c'est trop !
RépondreSupprimerbonjour,
RépondreSupprimerêtes vous au courant de la création de cette nouvelle association: les passeurs de lac (article DL jeudi ou vendredi)?
le collectif a -t-il été invité à la réunion?
les habitants ont-ils été invités, informés?
lisez l'article du Dauphiné, j'en suis restée sans voix...
Des revues de 48 pages quadrichromies luxueuses sont éditées pour expliquer le concept... Il s'agit de médiatiser les actions que l'on "rattache" à l'évènement des Championnats. Actions menées essentiellement par les collectivités et organismes prestataires (finances publiques donc) afin de faire croire que ce sont des "initiatives locales" nombreuses et spontanées....Il n'en est rien, les prestations sont pour l'essentiel sollicitées, obligées ou payées.
SupprimerEt les " Passeurs du Lac" devraient s'appeler les " Raseurs du Lac"...
RépondreSupprimerUne réunion sans Gaymard, c'est comme une éclaircie sans soleil...!
RépondreSupprimerQuand ils parlent de Culture, ils sortent leur bulldozer...
RépondreSupprimerBelle mentalité....des travaux sont faits dans l'illégalité, ce qui a été confirmé par le tribunal de Grenoble...mais le CG73 et la CCLA considèrent que puisque ces travaux sont réalisés, autant les laisser...quel exemple! Deux poids deux mesures dans notre pays, les projets soutenus par les collectivités à coup de subventions publiques passeraient ils plus facilement que d'autres? Les administrations qui instruisent les dossiers fermeraient elles les yeux?
RépondreSupprimerLa réunion a le mérite d'avoir eu lieu ais ne soyons pas dupe, le CG73 ou plutot le CD73 n' a pas l'intention de faire un effort et veut appliquer SA politique ! "Ben, maintenant que c est construit, faisons avec!" NON NON NON, le CD73 a menti, diffamé le Collectif et les habitants, manipulé les élus (enfin certains étaient bien au courant), il est hors de question de plier aujourd'hui. il faut exiger réparation, c est juste le minimum! les passeurs de lac, ah ah ah, Opération de communication visant simplement à valoriser des installations ILLEGALES, nous ne sommes pas naïfs.
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