Notre demande adressée à la
DRAC en novembre (LIRE) n'a toujours pas été gratifiée de réponse...
Les intolérables atteintes à la zone de palafittes, constatées lors des dernières manipulations du bassin des Championnats du monde d'aviron, semblent trouver grâce, auprès de ses protecteurs eux-mêmes.
Un courrier circulant de l'autorité responsable (DRAC) est édifiant...
LISEZ !
Il reconnaît, en fait, que les câbles ont bien été tirés au beau milieu des pieux palafittes, exactement comme nos vidéos l'ont mémorisé lors du montage bassin (
VOIR) et lors du démontage (
VOIR).
 |
Où qu'y sont ? |
Selon le courrier, un agent scrutateur posté sur le bateau tracteur, se serait assuré que les câbles passaient entre les pieux...
Et bien, nos vidéos sont, alors, encore plus édifiantes. Elles démontrent qu'aucune vigie n'est en poste au dessus de la zone de palafittes, alors que les câbles sont en train de défiler en profondeur. A 1,60m sous la surface, ils passent forcément au beau milieu des pieux préhistoriques.
De toute façon, l'argumentation produite est très étrange. C'est comme si quelqu'un prenait l'autoroute à contre-sens. La police constatant qu'il n'a pas créé d'accident, il serait excusé, de ce fait. Il pourrait donc recommencer comptant sur d'autres tolérances.
Car, ce qui est grave, c'est que le cautionnement de la DRAC délivre, pour l'avenir, un "permis" de tirer les câbles dans le champs de pieux palafittes, sur le même mode, sans retenue.
A chaque montage-démontage du bassin Ouest futur, les vestiges préhistoriques datant de 4700 ans (répertoriés UNESCO, classés monuments historiques) seront donc en grand danger.
Rappelons notre
alerte d'urgence en
avril 2013, notre
alerte rouge de
mai 2014, notre
constat d'huissier avec alerte rouge vif en
juin 2014, et
notre constat encore en 2015 de
la même chose ! Le sérieux du problème n'a toujours pas été saisi à la hauteur du devoir.
Alors, il semble bien que des intérêts "supérieurs" rendent la protection de ce site inopportune... même pour ceux dont la préservation du patrimoine historique est la prérogative.
Ne resterait-il que la justice pour faire cesser ce massacre ?